Les précisions du professeur Iba Der Thiam sur le travail du comité de pilotage de l’Histoire Générale du Sénégal des origines à nos jours

Le Comité de pilotage de l’Histoire Générale du Sénégal des origines à nos jours (HGS) n’a pas reçu « des milliards » mais a plutôt travaillé « dans le désintéressement le plus total », précise son coordonnateur, professeur Iba Der Thiam.

« Contrairement à ce que certains font circuler par ignorance, nous n’avons pas reçu des milliards pour ce projet. Cela n’est pas conforme à la vérité », a démenti l’ancien ministre de l’Education nationale.

Sur la même lancée, il a déclaré : « D’autres ont prétendu que nous avons acheté un immeuble à titre personnel avec les fonds collectés. Cela aussi est une pure invention. La réécriture de l’Histoire Générale du Sénégal des origines à nos jours nous tenait à cœur et nous y avons investi ce que nous avions de meilleur, dans le désintéressement le plus total. »

Le professeur Iba Der Thiam mardi s’exprimait lors de la remise des cinq premiers volumes imprimés de l’Histoire Générale du Sénégal des origines à nos jours (HGS) au chef de l’Etat, Macky Sall.

Le coordonnateur de HGS est revenu à cette occasion sur les différentes personnalités et structures ayant contribué à la réalisation du projet.

Il a magnifié l’appui du président de la République et de son gouvernement pour la prise en charge du coût de l’impression et de la diffusion de tous les manuscrits produits.

« On peut, donc, dire, monsieur le président de la République, que ce projet n’aurait jamais vu le jour sans vos encouragements, vos appuis financiers et le concours de votre gouvernement que je tiens à magnifier au nom de toute notre équipe. Déjà l’expérience du Sénégal a suggéré à quelques pays de la sous-région de s’engager dans la même voie. Ce succès, monsieur le président, vous appartient aussi », a-t-il poursuivi.

Le coordonnateur de HGS a indiqué que les 25 volumes que le comité de pilotage s’est engagé à produire devraient paraître, à raison de 5 volumes par an.

« Ce travail devant nous procurer une masse critique d’informations extrêmement importantes concernant notre pays, sa population, ses villes, ses terroirs, va couvrir une séquence temporelle de 350 000 ans », a précisé Iba Der Thiam.