Les mots du ministre des finances Abdoulaye Daouda Diallo lors de la 7ème revue annuelle de l’UEMOA

Le ministre des finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo a reçu ce jeudi, à Dakar, la Commission de l’Uemoa dans le cadre de la présentation du Mémorandum national de la revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets de l’Uemoa. Il s’agit de la 7ème revue.

Abdoulaye Daouda Diallo a fait part, ce jeudi, sa volonté et sa détermination d’œuvrer pour accélérer la cadence de mise en œuvre des réformes et des projets de l’Uemoa. Le ministre des finances s’exprimait lors de la 7ème revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets de l’Uemoa.

Selon le ministre, cette cérémonie traduit toute l’attention que l’Etat du Sénégal accorde au volet intégration, dans le cadre de la relance économique post Covid-19, à travers le Programme d’Action Prioritaire Ajusté et Accéléré (PAP 2A) du Plan Sénégal Emergent (PSE) initié par le Président de la République, Macky Sall.
Depuis sa création, l’Uemoa a initié et impulsé des réformes profondes et des politiques pertinentes. Elles sont ancrées aussi bien dans les domaines de la gouvernance économique, de l’union douanière, du marché commun que dans les secteurs clés de développement tels que les transports, l’énergie, l’aménagement du territoire et le développement humain.
« Ces réformes et politiques de l’Uemoa ont eu des impacts profonds dans la modernisation des appareils étatiques, en introduisant dans leur fonctionnement plus d’efficacité et de transparence », a dit le ministre des finances et du Budget.
Ce dernier cite à titre d’exemples, les réformes du cadre harmonisé des finances publiques, en particulier l’introduction de la budgétisation par programme dont les maîtres-mots sont le souci de résultat, l’exigence d’optimisation des coûts et l’évaluation de l’action publique.
La revue annuelle est un exercice didactique qui met face à face les services techniques de la Commission de l’Uemoa et les structures nationales.
Elle permet, d’une part, de relever les progrès enregistrés dans la mise en œuvre des chantiers communautaires et, d’autre part, d’identifier les contraintes rencontrées dans leur exécution, afin d’y apporter des solutions appropriées.
Son déroulement s’effectue en deux étapes : une première qui représente le volet technique et une seconde qui en constitue le volet politique.
Les travaux du volet technique ont eu lieu à Dakar du 08 au 10 novembre 2021, a rappelé le ministre des finances. D’après lui, les travaux ont permis de faire une évaluation complète de l’état de mise en œuvre des réformes et des projets de l’Uemoa et d’élaborer le projet de mémorandum national de la revue.
Aussi, dans le cadre du volet politique, objet de la rencontre, l’exercice devrait consister à procéder à un examen sommaire desdites- évaluations et à amender ensemble le mémorandum.
À l’issue de la validation du mémorandum, le Président de la Commission et le ministre des finances vont faire une séance de restitution solennelle de ses conclusions. Cette dernière sera l’occasion de recueillir les orientations éclairées du chef de l’État sur le processus de la revue annuelle.
Dans le cadre de la revue de cette année, les évaluations ont porté sur cent seize (116) réformes et neuf (09) projets et programmes de l’Uemoa qui concernent directement plusieurs domaines sectoriels, informe l’argentier de l’État.
À l’en croire, l’évaluation a montré un taux moyen de mise en œuvre des réformes de 76,1% contre 73,9% en 2020 et un taux moyen d’exécution technique des projets et programmes de 81,0% contre 73,1% au titre de l’édition précédente. Il s’agit-il, « d’un résultat satisfaisant dont il faut se réjouir », déclare le ministre Abdoulaye Daouda Diallo.
Cependant, il convient de consolider cette dynamique « positive » en vue de réaliser la totalité des réformes et de boucler l’exécution des projets en cours, dans les délais impartis.
A cet effet, il faut examiner les recommandations formulées dans le document à l’endroit des autorités étatiques et de celles de l’Union pour parvenir à cette effectivité.

« La transposition de l’ensemble des directives avant leur application est, en particulier, une obligation qui nous incombe au titre de notre engagement solidaire envers la communauté », a-t-il assuré. Cet exercice vise également à faire de l’intégration régionale un pilier essentiel de l’émergence des Etats.
Cette question apparaît donc comme une nécessité impérieuse, et une urgence à prendre en charge.

Abdoulaye Daouda Diallo a magnifié le travail remarquable du Président de la Commission, M. Abdoulaye Diop à la tête de l’institution communautaire dans un contexte de rationalisation des charges et de réorientation de ses priorités stratégiques.

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