Les clarifications du Ministre de la pêche sur les licences de pêche

Face à la presse, hier, mardi, le Ministre de la pêche et de l’économie maritime a plaidé une gestion  »transparente » des ressources halieutiques, dans le respect des lois et règles déjà établies et auxquelles son ministère se conforme.


Le ministre de la pêche, Alioune Ndoye, a apporté des clarifications dans la polémique autour de l’attribution des licences de pêche. D’après lui, le Sénégal a des accords de pêche avec l’UE, la Gambie, le Cap-Vert, la Mauritanie, la Guinée-Bissau et le Libéria. Il s’agit, au total, de 129 licences de pêche qui ont été accordées dont 31 pour les navires de L’UE qui a une capacité supérieure.


Faisant un rappel historique, le Maire de Dakar-plateau dira que les accords avec l’Union Européenne datent de 1979. Mais, le Ministre socialiste a tenu à préciser que cet accord concerne uniquement les espèces migratrices, qui, de toute évidence, ne sont pas le propre des sénégalais. « Cela porte sur 10.000 tonnes de thon et 1750 de merlu. Sur ces 10.000 tonnes de thon, si nous n’avions pas accordé une licence, c’est une ressource qui ne reste pas chez nous car elle ne nous appartient pas. Le poisson n’a pas de nationalité. Suivant son espèce, les poissons migrent. Ces espèces thonidés sont au Sénégal pendant quelque temps de l’année, un temps très court, et après ils sont ailleurs. Soit on participe dans cette gestion, soit nos voisins le feront », a-t-il dit. Non sans rassurer qu’au Sénégal, les licences de pêche ne peuvent être données que dans le cadre d’une réglementation stricte et un respect de cette réglementation.


S’agissant de la mer qui n’aurait pas de poissons et qui pousserait les acteurs de la pêche à partir, M. Alioune Ndoye rappelle que pendant la période de l’hivernage les poissons manquent. « Ce n’est pas pour rien qu’elle est la période où les pêcheurs ferment la campagne. Et les jours passées, vous avez vu que les pêcheurs ont ouvert la campagne », explique-t-il.

Pour clore son propos, le Ministre annonce que : « nous sommes en discussion avec la sous-région pour avoir une politique commune, par exemple un registre commun de l’ensemble de nos navires. Nous voulons aller vers la mutualisation de nos efforts pour mieux protéger nos côtes ».

 

 

    ♦ Abou Kane Dia  –  laviesenegalaise.com

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