Les autorités de l’éducation écartent toute idée d’une année blanche au Sénégal

Des assurances du Ministre de l'éducation Nationale et celui de l’Enseignement supérieure, de la Recherche et de l’Innovation.

Le ministre de l’Enseignement supérieure, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikhou Oumar Hann et celui de l’éducation Nationale, Mamadou Talla assurent qu’il n’y aura pas « une année blanche » au Sénégal, malgré la hantise du Covid-19. Tous les deux tentent dans des sorties médiatiques de rassurer les parents des élèves et étudiants de l’enseignement supérieur.

L’Etat est en train de travailler pour voir comment sauver l’année scolaire. « Nous avons mis en place deux commissions qui travaillent sur des axes. L’un travaille sur les mesures palliatives en termes de télé-enseignement et l’autre sur la réorganisation de l’année scolaire, s’il arrive que la fermeture des écoles et universités soit encore repoussée après le 4 mai 2020 », a expliqué le ministre de l’enseignement Supérieur qui ajoute que le Gouvernement est déterminé à sauver l’année scolaire. « Il n’y a pas de projet pour aller vers une année blanche. Ce que nous allons faire, c’est de réorganiser le calendrier scolaire et, on ira vers des examens qui se feront sans grand changement », clarifie le ministre pour rassurer les étudiants et les élèves qui se faisaient des soucis. Il était l’invité de la matinale de Emedia.

Dans le même sillage, le Ministre de l’éducation nationale, Mamadou Talla dans un entretien avec nos confrères de Dakaractu, rassure également les parents, « nous ne sommes pas dans une dynamique d’année blanche… Nous avons mis en place une télévision pour assurer la continuité du service public ».
A en croire le Ministre, « Sur le quantum horaire, nous avons jusqu’au 31 juillet dans l’organigramme institutionnel. Nous avons encore le temps. Nous avons encore plusieurs scenarii pour faire face au coronavirus. Il y’a aussi des rattrapages. Nous sommes dans la dynamique de trouver une vraie solution. Mais il faut pas penser à une année blanche. Pour le moment, rien ne nous emmène dans cette direction. Encore une fois, l’école va jusqu’au 31 Juillet officiellement. Nous avons encore le temps. Nous avons 4 scénarii, mais pour le moment nous avons des stratégies. Nous ne sommes pas dans la logique d’aller à une année blanche. Il y’a un scénario où des élèves passeront en validant et d’autres auront des rattrapages. Nous sommes dans une dimension de trouver une solution. Tout le système éducatif, les parents d’élèves et le secteur privé se sont mobilisés pour trouver une solution. Nous ne pensons même pas qu’une l’année blanche puisse être évoquée. L’espoir est permis et d’ici le 4 mai, avec la reprise des cours, nous espérons être à temps. Pour le moment une année blanche est exclue et un redoublement aussi est exclu. On a un système de validation. Notre système éducatif est bon et il nous reste encore trois mois, alors nous nous concentrons sur notre stratégie. Nous pensons à ceux qui ont des préinscriptions et qui doivent aller étudier à l’étranger après les examens. Nous parlons avec tous les acteurs de l’éducation du monde et les partenaires et je peux assurer que nous avons ce qu’il faut en terme de compétence et d’outils didactiques pour que l’année en cours soit validée. Nous sommes en train de voir comment organiser les examens de CFEE, BFEM et le Baccalauréat ».

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