Lendemain de Tabaski : Dakar, ville morte
Le centre-ville dakarois et ses quartiers environnants présentaient samedi, toutes les caractéristiques d’une ville morte, au lendemain de la célébration de la fête de l’Aïd-el-kébir qui a vidé la capitale de ses habitants et réduit au minimum les activités.
Boutiques et cantines fermées, rues désertes ou presque : la capitale sénégalaise semble désertée de ses habitants, de ses nombreux commerçants et marchands ambulants dont l’activité contribuait pour une grande part à la vie d’une ville grouillante à souhait. Dakar est du coup devenue une ville fantôme dont les principales activités sont aux arrêts.
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Sandaga, par exemple, la grande place commerçante d’ordinaire si bouillante et énergique, a beaucoup perdu de son âme, ne pouvant compter pour l’instant sur la grande majorité de ses usagers, partis pour la plupart passer la fête de l’Aïd dans leurs différentes régions d’origine.