Légère hausse du taux de croissance du PIB en 2017 (officiel)

Le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) est passé de 6,5% en 2016 à 7,2% en 2017, soit une hausse de 0,7%, a annoncé, vendredi, à Dakar, le Secrétaire général du ministère de l’Economie, des finances et du plan Bassirou Samba Niass.

« Le taux de croissance du PIB réel estimé à 7,2% en 2017 contre une projection initiale de 6,8% a connu une hausse de 0,7 point de pourcentage par rapport à 2016 (6,5%), reflétant ainsi une consolidation dans la mise en œuvre des grands projets d’investissement », a-t-il dit.

M. Niass intervenait lors de l’Atelier de validation du rapport de la revue annuelle sectorielle 2018 du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan.

Il a aussi relevé « la poursuite de la mise en œuvre de la réforme budgétaire et financière sur la période 2017-2019, la maîtrise de la gestion de la dette avec un profil de risque d’endettement faible (…), l’évaluation ex- ante de 27 projets et programmes à la loi de finances 2018. »

« En dépit de ces progrès, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour assurer un meilleur suivi de la mise en œuvre des réformes de l’UEMOA, réaliser des performances soutenues basées sur un cadre macroéconomique sain et solide, en vue de l’atteinte des objectifs du PSE », a-t-il ajouté.

« L’exercice devrait, a-t-il souligné, au terme de nos travaux, aboutir à une contribution significative de notre département à la prochaine grande revue annuelle conjointe (RAC) dont l’objectif est de suivre et d’évaluer les résultats des politiques publiques de la Gestion axée sur les résultats. »

« En 2018, sur la viabilité du cadre macroéconomique le taux de croissance du PIB réel est projeté à 7,0% contre 7,2% en 2017, l’inflation mesurée par le déflateur du PIB est projeté à 2,2% en 2018 contre 1,7% à 2017 et le déficit budgétaire qui devrait se situer à 3, 5% contre une estimation de 2,9% du PIB en 2017 », a de son côté relevé le chef de Bureau coordination et suivi du ministère de l’Economie, des finances et du plan, Malick Cissé.

D’après lui, « en 2017, près de 77 des cibles ODD sont prises en compte dans la mise en œuvre du PSE, 61,5% des indicateurs ODD sont pour le moment adéquats avec le système national de suivi des politiques publiques et les indicateurs sociaux et économiques sont les mieux renseignés avec un taux de 76, 5% ».

« Au 31 décembre 2017, l’encours de la dette publique est estimé à 5848.5 milliards de FCFA soit 61,24% du PIB contre 5312,1 milliards soit 61,01% du PIB en 2016 soit une hausse de 10 %. Il est composé de dette extérieure 78% et de dette inférieure (22%) », a fait savoir M. Cissé.

« Le taux d’exécution budgétaire du ministère de l’Economie, des finances et du plan- base ordonnancement (hors CST) est de 84% contre 89,01% en 2016 », a-t-il souligné.’

« Le déficit budgétaire est passé de 2,9% du PIB en 2017 contre 3,2% du PIB en 2016, soit une amélioration de 0,3 point de pourcentage (PIB base 2014) », a-t-il ajouté.

Pour le Coordonnateur adjoint de l’Unité de suivi et de coordination de la politique économique, Assane Niang, « la revue sectorielle est un bon exercice car elle permet de faire des progrès, d’identifier les contraintes et de tirer les recommandations ».
APS

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