L’écrivaine Mariama BA, 36 ans après sa disparition elle demeure toujours à travers ses écrits

17 août 1981 – 17 août 2017 voila aujourd’hui 36 ans jour pour jour que nous quittait l’écrivaine Mariama Bâ, née en 1929 à Dakar elle et morte en 1981. Beaucoup d’écoliers garderont en elle comme souvenir le roman  » Une Si longue lettre». Votre site laviesenegalaise.com revient sur la biographie de celle qui a su marquer son temps.Mariama BA PLUS

Elle a été élevée par ses grands-parents dans un milieu musulman traditionnel et son père était ministre de la santé au Sénégal en 1956. Issue d’une famille traditionnelle et musulmane, Mariama Bâ intègre une école française après la mort de sa mère et se fait remarquer par des résultats distingués. Par conséquent, elle se décide à intégrer l’École Normale de Rufisque en 1943, qu’elle quitte munie d’un diplôme d’enseignement en 1947. Après douze ans durant lesquelles elle exerce sa profession, elle demande sa mutation au sein de l’Inspection régionale de l’enseignement, sa santé étant devenue fragile.

Ayant donné naissance à neuf enfants, elle obtient le divorce de son conjoint, le député Obèye Diop. Suite à son expérience du mariage, Mariama Bâ s’engage pour nombre d’associations féminines en propageant l’éducation et les droits des femmes. À cette fin, elle prononce des discours et publie des articles dans la presse locale.

Dès sa publication en 1980, son premier roman en forme épistolaire connaît un réel succès et est retenu pour la remise du Prix Noma lors de la Foire du livre de Francfort. Elle meurt peu de temps plus tard d’un cancer et avant la sortie de son deuxième roman. Un Lycée de Dakar (La Maison d’Éducation Mariama Bâ) porte à ces jours son nom.

Ses œuvres reflètent les conditions sociales de son entourage immédiat et de l’Afrique en général, ainsi que les problèmes, qui en résultent, tels que la polygamie, le problème des castes, l’exploitation des femmes… Pour le premier, opposition de la famille, manque de capacité de s’adapter au nouveau milieu culturel face à des mariages interraciaux.

Bibliographie 

  1. Une si longue lettre, Roman, 1979
  2. La Fonction politique des littératures africaines écrites, 1981
  3. Le Chant écarlate, Roman, 1981
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