Le SENEGAL souffrant frise l’agonie !

Notre BEAU PAYS vit au ralenti et fait marche arrière à l’ aveuglette, sans feux clignotants.
Nos espoirs et nos espérances s’effritent en un tour d’horloge ou comme par enchantement. Le doute, l’anxiété, l’effroi… sont sur la place publique traînant une pléthore de questions que ruminent les bouches prolixes et silencieuses à la fois. Notre réflexion est privée de repos et s’attarde sur les règles élémentaires d’éducation déjà installées ,et avec méthodologie, qui sont à présent ternies, invitant tout éducateur à une révision urgente du CIVISME, dès qu’il arrive en classe.

PRIORITÉ ALORS!
Que nous a- t- on inculqué et qui brille comme une lumière fluorescente, à relais, partout où nous nous trouvons? Le BIEN D’AUTRUI EST SACRÉ ,IL NE FAUT JAMAIS Y TOUCHER OU SE L’APPROPRIER ILLÉGALEMENT. Leçon mal apprise de nos jours et récitée par des citoyens qui se disent CROYANTS et RESPONSABLES influençant, une jeunesse immature et mimétique, qui ,à son tour ,la reprend maladroitement.

Allons- nous toujours vers une répétition, anti pédagogique, qui émousse la morale et le bons sens ?
Avons- nous le droit d’espérer finalement un soulagement pour nous engager, aussi longtemps que faire se peut, à la réception du peu de réconfort ? Nous le pensons de moins en moins!
À qui donner sa confiance, dans ce SÉNÉGAL pour une ÉMERGENCE civique et éducationnelle qui rectifierait les angles érodés d’impolitesse observés, avant que toute autre ambition ou réclamation ne provienne d’une certaine frange du peuple, plus ou moins perdue?

Actuellement nous ne voyons que du NOIR, posons nos mains sur des ÉPINES, humons du BRÛLIS ,même enfermés entre quatre mur, entendons le triste GLAS qui célèbre les morts et n’avons plus envie de GOÛTER à une miette de pain ,sevrés d’appétit. La pandémie plus qu’ anxiogène est renforcée par la peur provoquée. Nos interrogations, en pluie diluvienne ,nous assaillent, étalées dans un champ mi- verdoyant qui a reçu inopinément une invasion de criquets pèlerins.
Pour dire alors que nous donnons plus confiance à nos CINQ SENS ,au moins qui ne nous trahissent pas et nous annoncent un dérèglement de notre ÊTRE jamais vécu. Dans le même temps nous sommes avertis du tâtonnement de notre RÉPUBLIQUE embourbée, et c’est bien regrettable.

Tout bon citoyen, pourtant doué de raison, n’arrive malheureusement plus à comprendre ce qui se passe dans ce pays, NÔTRE, et réapprend à lire entre les lignes parce que contraint à une incapacité d’interpréter des faits ou certains signes précurseurs augurent à l’horizon des lendemains empoussiérés.
Heureusement que nous savons inviter autour d’une table immaculée des situations, où seules notre LOGIQUE et notre PSYCHOLOGIE, bien que bafouées, tranchent sans aucune partialité. Laissez-nous forcément lire l’évidence, ne nous imposez rien du tout alors par des discours flatteurs, insensés et décevants!

Le Sénégalais pertinent, s’il ne fait pas attention va se sentir ,aujourd’hui , appauvri de bon sens au regard de ce qu’on veut lui imposer comme étant la VÉRITÉ donnant des priorités élogieuses au MENSONGE, banni par tous les livres sacrés, de gambader, de se détendre, de s’épanouir, de folâtrer, de voyager dans les mers et dans les airs en toute LIBERTÉ. L’essentiel est qu’il revienne, le MENSONGE, de sa pérégrination avec de sombres et fausses providences qui servent certaines gens, bien placés, qui en raffolent.

Que veut ce pays enfin? Que veut cette REPUBLIQUE REFROIDIE? Il se pourrait qu’il y ait une autre définition de la DÉMOCRATIE qui nous échapperait ? En tout cas les littératures visitées se rejoignent toutes sur un unique repère.
LA DÉMOCRATIE répond d’un RÉGIME POLITIQUE dans lequel le peuple dispose du POUVOIR SOUVERAIN et l’applique en respectant ses principes dans un cadre CONSTITUTIONNEL STABLE donnant RESPECT à L’OPPOSITION et aux MINORITÉS .Celle- ci, la DÉMOCRATIE, a l’obligation de BIEN mettre sur une BALANCE tous les POUVOIRS pour mieux ARBITRER.
Maintenant celui qui veut remplacer la LOI TUTÉLAIRE de la majorité par l’ ARBITRAGE TYRANNIQUE du petit nombre, fait de son peuple un ESCLAVE du parti et ÉCRASE la DÉMOCRATIE tout entière sous une DESPOTIQUE KAKISTOCRATIE où seuls les MEDIOCRES s’octroient le droit de porter des COURONNES ROYALES.

Lavons à grande eau les mentalités impures, souillées, nourrissons d’arguments vitaminés les consciences anorexiques pour que le Soleil symbole de VÉRITÉ et d’ÉQUILIBRE puisse laisser ses reflets à nos portes au BONHEUR d’un pays où la PAIX est d’exigence pour couronner nos ambitions qui prennent de l’âge et ce rêve de la jeunesse diplômée, en attente d’embauche, qui désespère et flirte avec la mort au quotidien. L’ aventure périlleuse qu’ elle tente, acariâtre, ralliant l’océan, est une quête de survie que leur conscience irréfléchie leur dicte. Que faire te diront- ils ?

Et pendant ce temps des vieillards ,sans tenue ni retenue, occupent des postes où ils savourent des privilèges entassés, éclipsant pour des honneurs, alors mérités, cette jeunesse qui SAIT bien, là où eux ne PEUVENT plus ou peu mais s’agrippent simplement au profit, pourris d’argent, et dans toutes les structures bancaires du monde.

Pourquoi toujours les UNS et leurs protégés et jamais les autres, même s’ils sont bourrés de diplômes? Parce qu’ assurément ces derniers gardent leur conviction et leur dignité pour marcher en plein jour sous l’astre ardent sans se protéger. Le constat actuel est que la plupart des étudiants, master ou licence en poche, sont devenus des agents de commission ou livreurs ne trouvant aucun travail offert après trois ans, ou plus, de dépôt de demande d’embauche, sans retour. La fuite des cerveaux bien favorisée par cette situation en déliquescence, ne doit plus constituer une plainte face à nos dirigeants étatiques informés et bien regardants.
Ces embouteillages constatés à certaines artères par des moyens de liaison appelés TIAK- TIAK dont la plupart sont achetés par des bourses d’étudiants, bien déviées , ne sont que le résultat du manque criard d’ emploi. Entre l’ Université qui doit te recevoir, te nourrir, te loger et le business rapporteur de peu de gain ,l’étudiant tergiverse et opte avec ou sans regret.

Nous tous, citoyens engagés, devons renouveler nos plaintes, jamais entendues et progresser en toute entente dans une BAGARRE MORALE qui soufflera sur les bougies d’un essor économique, bien attendu, pour que le SENEGAL SOIT ENFIN RÉALITÉ et non RÊVE BRISÉ.

   Par Khady Kane Diallo/Diéne

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