« Le rôle du waqf dans le développement des institutions socio-économiques en Afrique de l’Ouest et du Nord », au menu d’un atelier régional

Le Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID)  a organisé au Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan un atelier régional  sur « le rôle du waqf dans le développement des institutions socio-économiques en Afrique de l’Ouest et du Nord ».

Dans son discours d’ouverture, Mme Oulimata DIOP, Directrice de la Haute Autorité du Waqf, Représentant le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a salué l’engagement de la BID pour la lutte contre la pauvreté. « Votre présence traduit votre intérêt aux questions liées à la problématique du développement économique et social de nos pays en particulier celles liées à la lutte contre la pauvreté », a t-elle dit.

Cet atelier qui s’incrit dans le « rôle du waqf dans le développement des institutions socio-économiques en Afrique de l’Ouest et du Nord » vient conforter les actions récentes du Gouvernement du Sénégal dans la promotion et le développement des awqaf au Sénégal.

 Ces actions se traduisent par la signature d’un protocole d’accord avec la Banque islamique de Développement pour la promotion de projets waqf ; l’adoption d’un cadre juridique spécifique au waqf ; la création d’une Autorité Administrative Indépendante dénommée Haute Autorité du Waqf ayant pour missions de gérer les waqf publics, et de contrôler et superviser les   autres types de waqf. Mais également le lancement d’un projet pilote de waqf destiné aux écoles coraniques, a rappelé Mme Oulimata DIOP.

Poursuivant, la Directrice de la Haute Autorité du Waqf vante les mérites du Sénégal, qui a été le 1er pays de l’UEMOA à se doter d’une loi sur le waqf, à exploiter le potentiel de développement du waqf, instrument éprouvé de solidarité et de lutte contre la pauvreté de l’Economie islamique et levier innovant pour la finance sociale.

Selon Mme Diop, l’interêt manifesté par le Gouvernement du Sénégal à l’égard du waqf trouve sa justification dans les défis socio-économiques qui interpellent le pays et les fondements de la stratégie d’émergence qui mettent l’accent sur une croissance inclusive et une société solidaire, le développement de secteurs ayant des impacts significatifs sur l’amélioration du bien-être des populations et la garantie de l’accès aux services sociaux de base.

Par ailleurs, à l’image du Sénégal, tous les pays de l’UEMOA sont confrontés à des degrés divers aux mêmes défis de réduction des inégalités sociales et de transformation des économies pour une croissance pro-pauvre.

Ainsi, elle s’est réjouie de la présence lors de l’atelier des représentants des autres pays de l’UEMOA, des Nations de référence en la matière comme le Koweit, la Mauritanie et le Maroc, l’Algérie .

Au cours de cet atelier de deux (02) jours, les organisateurs restent optimiste de la qualité des experts pour permettre aux participants d’acquérir tous les outils nécessaires pour bien appréhender le rôle du waqf dans le développement des institutions socio-économiques et d’accompagner le développement des projets de waqf dans leurs pays respectifs.

Les travaux de l’atelier régional sur « le rôle du waqf dans le développement des institutions socio-économiques en Afrique de l’Ouest et du Nord » ouverts hier à l’Hôtel SAVANA de Dakar se poursuivent jusqu’à ce jeudi.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.