Le parlement de la CEDEAO se penche sur les droits humains en zones de crise en Afrique de l’Ouest

Le président de l’Assemblée Nationale, Moustapha Niasse a présidé hier, mercredi, la cérémonie d’ouverture de la réunion délocalisée de la commission mixte affaires politiques, paix, sécurité et le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), sur les affaires juridiques et judiciaires, genre, promotion de la femme et protection sociale, droits de l’homme, protection de l’enfance et des couches vulnérables de la Communauté Economiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le thème de la rencontre de quatre (4) jours de la quatrième législature de la CEDEAO porte sur la situation des droits humains dans les zones en crise sécuritaire en Afrique de l’Ouest.

Le président de l’Assemblée Nationale s’est réjoui du choix du thème du parlement de la CEDEAO car dit-il, « cela démontre son dynamisme dans la prise en charge des préoccupations qui assaillent les populations de la sous région et de l’intérêt qu’il porte aux droits humains et aux violences multiformes ».

Selon Moustapha Niasse, face à la recrudescence des conflits et crises au sein de la CEDEAO, on mesure les préjudices subis par nos pays et populations : la paralysie de l’économie, l’exclusion des minorités, la violation des libertés, la marginalisation des populations les plus vulnérables.

Ainsi, il exhorte les parlementaires de la CEDEAO à veiller davantage pour prévenir les conflits, et protéger les populations, mais aussi à promouvoir le droit et les libertés.

Le président du parlement de la CEDEAO, Moustapha Cissé Lo, quant à lui, a insisté sur l’objet de cette rencontre qui vise à s’informer de la situation des droits humains dans les zones en crise sécuritaire dans l’espace communautaire surtout au Mali, Niger, Nigéria, Burkina Faso afin d’apporter une contribution à l’amélioration des conditions des populations victimes de ces crises.

Pour Moustapha Cissé Lo, le respect des droits humains dans un contexte marqué par l’insécurité, le terrorisme, les rebellions armées, les crises politiques constituent des facteurs qui fragilisent les droits humains notamment le droit à la vie, le droit de circuler et de mener des activités économiques au sein de la CEDEAO.

 

        Abdoul Baba – www.laviesenegalaise.com

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