Le PADAER travaille pour une gestion durable des infrastructures et des ressources pastorales

Babou Dramé - Coordonnateur national du PADAERLe Programme d’appui au développement agricole et à l’entreprenariat rural (PADAER) a initié, mardi, dans le cadre de sa deuxième phase, une étude de diagnostic institutionnel pour les 28 unités pastorales qu’elles a mises en place en vue d’une gestion durable des infrastructures et des ressources pastorales.

Dans sa première phase, le PADAER a réhabilité 18 unités pastorales et mis en place 10 nouvelles autres unités dans la région de Matam.

Les 28 unités pastorales ont été dotées d’infrastructures, notamment de châteaux d’eau, de forages, de magasins d’aliment de bétail et de parcs à vaccination.

Le coordonnateur national du PADAER, Babou Dramé, a indiqué que ces plans d’actions permettront à terme, une animation effective et une bonne fonctionnalité de l’ensemble des infrastructures au niveau des unités pastorales.

Il s’exprimait au sortir d’un atelier régional basé sur l’étude diagnostic des unités pastorales mises en place dans le cadre du PADAER I.

« Pour mieux favoriser une exploitation efficace des infrastructures mises en place, le programme du PADAER II a pris l’option de porter une attention au processus de mise en place de comités de gestion et de maintenance ainsi qu’au renforcement de capacités », a fait savoir M. Dramé.

Le PADAER compte dans ce cadre œuvrer fortement pour la coopération entre les services techniques et aussi impliquer les organisations des éleveurs que sont la maison des éleveurs, le directoire national des femmes en élevage, a-t-il ajouté.

« Nous avons tenté d’évaluer la pertinence de la généralisation de ce projet d’envergure à l’aune des caractéristiques propres au pastoralisme, dorénavant reconnu comme la meilleure forme de mise en valeur dans l’environnement », a expliqué Babou Dramé.

« Même si les unités pastorales de gestion des ressources ont prouvé leur intérêt dans plusieurs cas de la première phase du projet, il semble que dans le contexte actuel de politique sectorielle agricole, nous devons pérenniser les acquis’’, a-t-il déclaré.

          Avec APS

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