Le ministre de l’Education nationale rassure :  » Il n’y aura pas d’année blanche encore moins invalide »

Le ministre de l’Education nationale reste optimiste sur le déroulement de la présente année scolaire. Si les syndicats d’enseignants restent mobilisés pour la matérialisation des accords en décrétant des plans d’action, il n’en demeure pas moins que dégage en touche toute idée d’une année blanche ou invalide.

La 3ème revue du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence de l’Education et de la Formation (Paquet) s’est tenue hier, jeudi 21 avril, dans un contexte marqué par la crise scolaire. Si la revue sectorielle a été l’occasion aux partenaires techniques et financiers, des partenaires sociaux, de la société civile et du secteur privé, de saluer les efforts fournis par le gouvernement et les enseignants, le respect du calendrier scolaire pour la mise en œuvre correcte de la politique d’éducation et de formation a constitué un défi.

En effet, le déroulement des enseignements-apprentissages est perturbé, depuis une décennie, par les mouvements d’humeur des élèves et syndicats d’enseignants. Ces derniers, pour la précédente année, 2014/2015, se sont illustrés par des grèves répétitives, plombant le quantum horaire. Rebelote ! Les camarades de Mamadou Lamine Dianté, Abdoulaye Ndoye et autre Abdou Faty ont fini de décréter la fin des négociations pour cette année. Ils veulent la matérialisation des accords signés avec le gouvernement en observant des mots de grève et de débrayage.

Pour autant, le quantum horaire n’en a pas encore pris un sacré coup pour parler d’année blanche ou invalide, selon le ministre de l’éducation nationale. Pour Serigne Mbaye Thiam, «c’est parce qu’il faut reconnaitre la grève continue. Les grèves que nous avons constatées, c’est entre 2 et 12 jours et cela ne concerne pas tous les enseignants c’est cela qu’il faut indiquer».

«Aujourd’hui, aucune menace sur la validation ou l’invalidation de l’année scolaire, je pense qu’elle va se terminer correctement avec les examens qui se tiendront à la fin de l’année», persiste-t-il.

Introspection

Relevant que le défi qui plombe notre système éducatif est celui de sa stabilité, Serigne Mbaye Thiam estime que «le problème se pose au niveau des relations entre le gouvernement et les enseignants». D’où la nécessité, indique-t-il, de faire une «introspection» car, «si le gouvernement a la responsabilité de ne pas devoir de l’argent aux enseignants et de respecter les engagements qu’il prend, les enseignants ont aussi, la responsabilité, tout en manifestant leur mécontentement, tout en faisant des revendications, de penser à notre système éducatif». Dans cette dynamique, il annonce «la mise à profit la période des vacances pour essayer de nous entendre sur un socle d’engagement réciproque pour un environnement scolaire stable».

Sud Online

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