Le Maroc et l’Algérie maintiennent l’hydroxychloroquine dans le traitement des malades atteints du Covid-19

Alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé de suspendre tous les essais cliniques avec de l’hydroxychloroquine, l’Algérie et le Maroc vont continuer à utiliser cette molécule controversée pour traiter les malades du nouveau coronavirus (Covid-19).

Rien n’a changé. Après la publication d’une étude, dans la revue scientifique The Lancet, qui montre le risque de décès associé à l’utilisation de l’hydroxychloroquine, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a suspendu tous les essais cliniques de cette molécule dans le traitement contre le nouveau coronavirus (Covid-19). Mais à l’heure où de nombreux pays africains soignent leurs malades du Covid-19 avec la chloroquine et l’hydroxychloroquine, bon nombre d’entre eux ne veulent pas changer de traitement. C’est notamment le cas du Maroc et de l’Algérie.

« Nous avons traité des milliers de cas avec ce médicament avec beaucoup de succès à ce jour. Et nous n’avons pas noté de réactions indésirables », explique le docteur Mohamed Bekkat, membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de Covid-19 en Algérie. Avant de préciser qu' »aucun décès lié à l’utilisation de (l’hydroxy)chloroquine ».

Même son de cloche au Maroc où plus de 4800 malades ont été guéris en suivant le protocole à la chloroquine.

« L’utilisation de la chloroquine s’est révélée efficace »
Pour le docteur Bekkat, l’étude parue sur la revue The Lancet « prête à confusion » car elle « semble concerner des cas graves pour lesquels l’hydroxychloroquine n’est d’aucun secours ». Avant de constater que « l’utilisation de l'(hydroxy)chloroquine par des pays arabes et africains s’est révélé efficace quand elle est utilisé précocement ».

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