Le doute plane sur la réouverture des universités prévue début septembre

« Nous, SUDES/ enseignement supérieur et recherche (…) ne considérons pas que la reprise des cours en présentiel aura lieu ce premier septembre. » C’est la déclaration du Professeur Omar Dia, secrétaire général du Syndicat Unique des Enseignements du Supérieur, invité sur le plateau de la Tfm.

Les raisons de ce doute sont données par la même occasion. Selon Monsieur Dia, « les universités sont autonomes », ainsi, « la décision revient aux instances pédagogiques et non au Président de la République, encore moins au Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Et, jusqu’à présent, aucune instance pédagogique n’en a pris la décision. »

Aussi, selon le secrétaire général du SUDES, les instances pédagogiques ont des Comités Covid. Ce sont ces derniers qui conseillent alors les instances en élaborant des conclusions sur l’évolution de la pandémie. Et, « c’est sur la base de ces conclusions que les instances pédagogiques décident d’une reprise ou pas.»

 

De préciser que la reprise peut avoir lieu certes mais, rien n’est assuré. « Elle est incertaine », parce que les conclusions des comités Covid peuvent ne pas correspondre avec la date du 1er Septembre annoncée par les autorités. Mais, il y a en outre le problème des gestes barrières, impossibles à respecter dans les universités, selon Omar Dia. Il annonce par ailleurs que tous les collègues âgés de plus de 60 ans et tous ceux qui souffrent de maladies chroniques doivent déposer, côté SUDES, des certificats médicaux et n’envisagent même pas le retour vers les amphithéâtres le 1er prochain. Autant dire que cette rentrée annoncée n’est pas des plus sûres…

 

MOUSSA SECK – laviesenegalaise.com

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