Le Directeur de l’Office du Bac sur la délibération par SMS : Socé NDIAYE explique tout et réfute toute idée de non fiabilité

Le Directeur de l’Office National du Baccalauréat s’est entretenu avec la rédaction de Jammj infos. Monsieur Socé NDIAYE est largement revenu sur la méthode choisie cette année pour annoncer aux candidats les résultats du premier diplôme universitaire: l’envoie de sms. Après avoir expliqué le processus du début à la fin, il a rejeté toute allégation sur la fiabilité de cette méthode, soulignant que ce n’est pas la première fois qu’ils font recourent à un tel procédé.

«Tout ce qu’on va faire cette année on l’a déjà fait dans les années précédentes. On a donné des résultats par sms, à la radio, par affichage, même si la méthode la plus célèbre est quand demandait aux élèves d’approcher afin de leur communiquer les résultats, c’est à dire la proclamation. A cause de la Covid 19, nous avons décidé de surseoir à cette dernière méthode. Donc, on va utiliser des méthodes déjà utilisées de manière informelle, mais que nous allons formaliser cette fois-ci. L’affichage sera faite bien entendu, mais elle viendra en troisième position. Avant cela, on va utiliser les autres voies pour faire passer les résultats et parmi ces voies, il y a l’envoi de sms.», a d’emblée fait savoir M. Socé Ndiaye.

Poursuivant, le Directeur de l’Office du Bac argumente: «Maintenant, pour toucher le maximum d’élèves avec les sms, on leur demande un numéro de téléphone sur lequel nous allons leur envoyer le sms. Et cela ne peut se faire que par voie d’internet à travers une plateforme. On a mis en ligne un formulaire de collecte. Avec ce formulaire, ils nous donnent leurs numéros de téléphone, mais aussi d’autres informations que nous allons utiliser dans un masque de récupération pour pouvoir prendre les données. Mais si un seul caractère manque dans l’information donnée par l’élève, ou qu’un quelconque changement soit noté, l’information ne sera pas récupérée. Par exemple pour quelqu’un qui s’appelle Chérif et écrit Charif, ça ne passera pas.»

En a croire M. Ndiaye, il n’y a aucune possibilité de fraude ou d’autres tentatives de gens mal intentionnés, pouvant impacter sur la fiabilité de cette méthode. Il justifie: «Les informaticiens et autres qui parlent, ce qu’ils veulent, ce qu’ils proposent c’est de mettre nos informations dans une plateforme et que la personne qui vient donner son information, cette information là soit vérifiée à partir de notre plateforme. Ça on ne le fera pas. C’est nous qui prenons l’information, on la sort de l’internet pour la vérifier. Notre base on ne la mettra pas sur internet. La plupart de ces informaticiens qui parlent sont passés ici pour nous proposer des solutions qu’on n’a pas acceptées. Parce que ce sont des solutions qui ne présentent aucune norme de sécurité. Si aujourd’hui je prenais une liste de candidats admis et la mettre sur une plateforme où les gens viendrions vérifier, tout le monde va aller là-bas et peut-être même y aura qui auront des possibilités d’y mettre ce qu’ils veulent. Donc, nous, on demande aux gens de s’inscrire. Tout le monde peut s’inscrire ce n’est pas grave, y a que les concernés qui seront récupérés.»

Après l’inscription, poursuit celui qui est chargé de l’organisation de l’examen du Bac, «si tous les caractères sont bons, on vérifie si le numéro donné est bien un numéro de téléphone, sachant que les numéros au Sénégal commencent par sept (7) et comportent neuf chiffres. Tous ceux qui parlent ne sont pas plus informés que nous et ne connaissent pas mieux que nous ce que nous volons faire et comment y parvenir. Seulement, ce qu’ils veulent et ce que nous voulons, ça fait deux. Et nous n’allons pas faire ce qu’ils veulent. On ne peut pas les empêcher de parler. On les laisse parler, nous nous sommes dans l’organisation, nous sommes dans le travail.»

             Par Coumba Ndoffène DIOUF

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