Le député Guy Marius Sagna dénonce des licenciements abusifs à Wave

Après la circulation des informations sur les réseaux sociaux, faisant croire que les comptes de Wave sont bloqués au Sénégal, l’entreprise américaine n’a pas tardé à apporter un démenti à travers un communiqué hier. Selon elle, ce sont des individus malintentionnés, motivés d’un but de ternir l’image de leur société qui sont à l’origine de ces rumeurs. Elle avait toutefois indiqué, qu’elle se réserve le droit des poursuites judiciaires contre ceux-là.

Mais selon Guy Marius Sagna, l’entreprise Wave n’est pas blanche comme neige. L’activiste soutient que la compagnie de transfert d’argent remercie ses travailleurs sans aucune procédure. Pour le coordonnateur de Frapp France dégage, la bonne information est que Wave, c’est aussi régulièrement des centaines de licenciements de travailleurs essentiellement des jeunes. Guy Marius estime qu’à moins d’une semaine, plus d’une centaine de travailleurs ont été licenciés par ce réseau de transfert d’argent. « Avant ces licenciements, ces travailleurs ont vu leur salaire – du fait d’affectations arbitraires – passer de 400.000 FCFA à 100.000 FCFA. D’autres de 700.000 FCFA à 80.000 FCFA », a révélé le député Guy Marius Sagna. Peiné par le sort de ces travailleurs, Guy Marius Sagna en veut à Wave d’avoir exploité ces jeunes avant puis de les remercier sans raison. Il se désole du silence «coupable» des autorités étatiques dans cette affaire sans rien faire contre les méthodes de ces entreprises étrangères à l’endroit des travailleurs Sénégalais. A l’en croire, la compagnie de transfert d’argent se débarrasse de ses employés par un simple coup de téléphone sans aucune procédure. Non sans évoquer les salaires «misérables» payés aux agents qui sont dans les kiosques Orange Money par le géant français Orange. « Wave, c’est brusquement d’un coup de fil qu’il vous dit : «vous êtes virés». Entre deux secondes, vous devenez chômeurs. Évidemment, le ministre du Travail et son chef, le président Macky Sall dorment. La question est: ont-ils des amis et militants ou financiers qui ont des sociétés intérimaires », s’interroge le parlementaire. Selon qui, Wave, dans sa lutte contre Orange Money, Free Money, utilise des méthodes de précarisation des travailleurs comme ses concurrents. « Par exemple, Orange money paie à la fin du mois celles et ceux qui sont dans ces kiosques 50.000 FCFA par mois. Parfois moins. Les États-Unis (Wave), la France (Orange Money) et la France (Free) utilisent le continent africain comme terrain de lutte et de chasse», a dénoncé le député élu de la quatorzième législature, Guy Marius Sagna sur sa page Facebook.
Silèye MBODJI

Source Le Témoin
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