Le début de la fin de la Macronie en France

Le gouvernement de Michel Barnier, nommé début septembre par Emmanuel Macron sans majorité claire à l’Assemblée nationale, a été censuré par les oppositions de gauche et d’extrême droite ce mercredi 4 décembre dans la soirée, une première en France depuis 1962, selon les médias français.

C’est le début de la fin de l’ère Macron.  Le gouvernement Barnier est le deuxième de la Ve République à être renversé, après celui de Georges Pompidou en 1962. La démission du premier ministre est automatique après le vote de la censure, selon l’article 50 de la Constitution.
Que Macron se le tienne pour dit et « fait ». Le début de la fin a sonné. Il doit maintenant se préparer pour s’en aller, comme le lui demande La France insoumise (LFI). «Macron ne tiendra pas trois ans», selon Mélenchon.

Dans une publication sur X, Jean-Luc Mélenchon s’est réjoui d’une «censure inéluctable». «Même avec un Barnier tous les trois mois, Macron ne tiendra pas trois ans», a-t-il écrit.

Pour Marine Le Pen, Emmanuel Macron « est le grand responsable de la situation actuelle ».
Après le départ de Michel Barnier de Matignon, Emmanuel Macron « doit se soumettre. Il doit se démettre », a affirmé Marine Le Pen au micro de TF1. « Il assumera ses responsabilités. Il fera ce que sa raison et sa conscience lui dictent. Mais il est sûr qu’il est le grand responsable de la situation actuelle. »

« Je ne demande pas la démission d’Emmanuel Macron », précise toutefois la cheffe de file des députés du Rassemblement national, qui estime que « la pression sur le président de la République sera de plus en plus forte ». La députée assure que son parti « laissera travailler » le prochain premier ministre avec pour but de « coconstruire un budget qui soit acceptable pour tous ».

Cependant, force est de reconnaître que le débat sur la démission d’Emmanuel Macron est bien distillé par le RN et LFI.
Comme l’écrit lemonde.fr, si Jordan Bardella et Marine Le Pen se gardent d’appeler eux-mêmes au départ du chef de l’Etat Français Emmanuel Macron, ils laissent leurs troupes diffuser l’idée. Cela se confirme d’ailleurs à travers la motion de censure que les élus d’extrême droite viennent de voter ce mercredi 4 décembre 2024.
En clair, au-delà de Barnier, c’est bien le président Emmanuel Macron qui est visé. La France vers l’incertitude !

Affaire à suivre…

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