Le dauphin caché de Macky Sall, son remplaçant en perspective de la présidentielle de 2024

Mamadou Lamine Diallo de Tekki estime que Macky Sall est dans une logique de dévolution dynastique du pouvoir. Selon le leader du mouvement tekki, Macky Sall a une idée claire derrière la tête, il a un nom qui se dégage.

« Mansour Faye est le dauphin caché de la famille Faye Sall. » La révélation est du député Mamadou Lamine Diallo dont les propos ont été rapportés par le quotidien L’As dans sa livraison de ce mercredi.
Selon le président du mouvement Tekki, c’est parce que la carte Aliou Sall est sabotée par le scandale du pétrole. Mais, c’est peine perdue. Diallo pointe l’incapacité du ministre et maire de Saint-Louis à trouver une solution aux inondations.

Pour le docteur Yaya Niang, spécialiste en droit public, à travers ce projet de révision constitutionnelle du 4 mai dernier, le président de la République Macky Sall cherchait aussi à « créer » son remplaçant en perspective de l’élection présidentielle de 2024. A l’en croire, en rendant compatibles les fonctions de ministre et de député, le chef de l’Etat peut démissionner à 6 mois de la prochaine présidentielle et « imposer » un remplaçant.

Démission à 6 mois de la présidentielle

En clair, d’après lui, lors des élections législatives de 2022, les membres du gouvernement, candidats pour ces échéances au cas où Benno Bokk Yaakaar obtient la majorité, ces ministres élus députés ne seront pas obligés de démissionner de leur fonction de députés même s’ils ne siégeront pas à l’hémicycle. S’ils veulent, ils peuvent à tout moment retourner à l’Assemblée nationale.

« Dans ce cas-là, ils peuvent, avec la majorité parlementaire, ramener le mandat du président de l’Assemblée nationale de 5 à 1 an pour élire le dauphin constitutionnel du président de la République. Dès que celui-ci démissionne à 6 mois de l’élection présidentielle de 2024, c’est le président de l’Assemblée nationale qui deviendra d’office le président de la République le temps qu’on organise les élections », raisonne le constitutionnaliste.

A l’en croire, « le nouveau président intérimaire peut, en l’espace de 6 mois, s’asseoir, activer son réseau, hériter de tous les pouvoirs du président de la République pour préparer tranquillement l’élection. Il aura plus de chance de la gagner », analyse-t-il.

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