Le convoi de Ousmane Sonko arrêté à Joal – l’opposant politique et ses camarades avertissent Macky Sall

Après les succès engrangés lors des dernières élections locales et législatives, le leader de PASTEF-Les Patriotes, Ousmane Sonko s’est engagé dans la dernière ligne droite de son projet politique en déclarant officiellement sa candidature aux présidentielles de 2024.

Comme suite logique, après avoir chamboulé la direction de son parti politique, le patriote en chef, dans sa stratégie de massification, a entamé sa tournée politique dénommée Nemmeeku Tour.

Lors de son premier acte à Joal, le préfet du département de Mbour a délivré, selon les informations de Jotna Média, une réquisition notifiant au “président” Ousmane Sonko qu’il est en train de provoquer un attroupement non autorisé à JOAL.

D’après la même source, des véhicules de la gendarme, au moins sept, en provenance de Mbour étaient en branle vers Joal.
C’est ainsi que le convoi du responsable politique Ousmane Sonko a été interrompu et la foule a été dispersée par des grenades lacrymogènes.

Des actes qui ont poussé le concerné en l’occurrence M. Sonko à faire une déclaration tard dans la soirée. Sans détours, il n’a pas tardé à accuser le chef de l’État.

«Macky Sall est passé de la paranoïa à la schizophrénie», déclare-t-il avant de faire une mise en garde en ces termes : «rien ne nous empêchera de continuer le Nemmeeku Tour. Que ceux qui doivent parler à Macky Sall afin qu’il arrête cette intimidation, le fassent», a demandé l’opposant politique au régime Sall.

Par ailleurs, à travers un communiqué, la conférence des leaders de la Coalition Yewwi Askan Wi a déploré ces «actes de répression » qui appartiennent selon eux, à un passé révolu. Et que ces actes « ne sauraient empêcher l’exercice par les organisations politiques membres de la Coalition Yewwi Askan Wi des droits que leur confèrent la Constitution et les lois du pays », lit-on dans ledit communiqué.

Aussi, Alioune Tine, responsable de la société civile s’est prononcé sur cet incident qui a émaillé le premier jour de la tournée de Sonko. Selon lui, empêcher la tournée politique du leader Ousmane Sonko par cette mobilisation exceptionnelle des forces de l’ordre, c’est cela la menace à l’ordre public en plus d’enfreindre la légalité. Une maladresse politique qui s’avère, d’après toujours le droit de l’hommiste, une grande pub pour Sonko. Pour lui, il faut de la «retenue ». 

Pape Faye