Le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (Cusems) est en colère contre l’Etat

Le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (Cusems) est en colère contre l’Etat. Dans un communiqué, cette formation syndicale annonce avoir déposé un préavis de grève, depuis le 16 novembre dernier.

Ce syndicat estime que le gouvernement est toujours dans une logique de saper le moral des enseignants en ne s’acquittant, de manière correcte, de ses fonctions régaliennes. Le secrétaire général du Cusems, Abdoulaye et Cie «constatent, pour s’en désoler, d’une part des retards dans le paiement des salaires des professeurs vacataires et contractuels, de l’autre, le non-paiement des indemnités du Bac et du Bfem à quelques jours de la date butoir du 30 novembre, convenue pour leur règlement définitif».

Aussi, ils expriment leur indignation face à la persistance des lenteurs dans la gestion de la carrière des enseignants. Ce, malgré le lancement du processus de dématérialisation du fichier. L’autre grief soulevé par les enseignants du Cusems, c’est le déficit criard d’enseignants notamment dans les disciplines scientifiques.

C’est pourquoi, ils fustigent les «redéploiements intempestifs et arbitraires». Lesquels résultent, selon ces syndicalistes, de la volonté politique du gouvernement de geler le recrutement d’enseignants dans un contexte de mise en œuvre du Paquet dans le secteur de l’éducation. Et aussi de l’agenda 2030 par la communauté internationale qui met l’accent sur le caractère indispensable des enseignants, pour une éducation équitable et de qualité.

En outre, le Cusems «condamne l’attitude irresponsable du gouvernement qui veut revenir sur le prêt Dmc, un acquis syndical consenti et consolidé par les régimes précédents. Aussi invite-t-il tous les acteurs du système à exiger du gouvernement l’arrêt de ses provocations. Mais également le respect de ses engagements pour éviter à la Nation des perturbations préjudiciables au bon fonctionnement du système éducatif.

Abdoulaye Ndoye et Cie exhortent, enfin, «ses membres et sympathisants à renforcer la mobilisation pour exiger du gouvernement la satisfaction de la revendication portant sur l’alignement de l’indemnité de logement et l’arrêt des redéploiements abusifs et arbitraires».

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