L’Asecna cherche des solutions pour éviter des perturbations dans le futur

L’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar anticipe sur la recherche de solutions pour éviter de futures perturbation de son secteur. Ce, après la grève d’une partie des contrôleurs aériens du 23 au 25 septembre 2022.

C’est l’objectif de la 70eme session extraordinaire du Comité des ministres de l’Asecna tenue à Dakar le lundi 17 octobre. Selon le journal Le Quotidien, la mission de ces ministres des 18 pays membres est de trouver les voies et moyens afin d’éviter d’autres perturbations dans le futur. Il urge de prendre toutes les dispositions nécessaires et appropriées pour garantir une parfaite continuité du trafic aérien.
C’est l’avis de Doudou Ka, ministre des Transports aériens et du développement des infrastructures aéroportuaires du Sénégal. Il estime que la grève des contrôleurs aériens est une opportunité pour mener la réflexion sur l’importance stratégique de la gestion des espaces aériens de l’Asecna. Mais aussi, pour lui, il est du devoir des Etats, signataires de la Convention de Chicago, de fournir des services de qualité au profit de l’aviation civile internationale.
Toutefois, il garde bon espoir que cette réunion de Dakar va contribuer à apaiser le climat social. Ainsi, il appelle le Comité des ministres à un dialogue permanent et constructif avec le personnel. «La crise que traverse l’Asecna dont le point d’achoppement a été la grève du 23 au 25 septembre 2022, occasionnant de graves perturbations dans la fourniture des services de navigation aérienne rendus par l’agence au niveau des Etats membres, est une alerte qui méritait bien qu’on s’y attarde, un tant soit peu, ne serait-ce que pour en saisir les contours et les voies de remédiation possibles», a rappelé Doudou Ka à ses pairs.

Pour sa part, le président du Comité des ministres, par ailleurs ministre nigérien des Transports, Oumarou Malam Alma, a souligné les efforts consentis par les Etats pour la résolution de la crise. «Cette grève aurait pu fortement perturber le trafic aérien dans notre espace commun et compromettre la sécurité des aéronefs et des usagers, n’eussent été les mesures prises par les Etats», assure le président du Comité des ministres de l’Asecna.

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