L’ANPF tire le bilan de sa contribution au service de la promotion de la femme sénégalaise depuis 22 ans

L’Association Nationale de la Promotion de la Femme (ANPF) a été mise en place par les congrégations religieuses féminines du Senegal il y a exactement 22 ans. Son but est de coordonner toutes les initiatives concernent la promotion féminine à la base à travers les Centres de Promotion féminines, ouvertes pour les religieuses dans les diocèse du Sénégal. Cette association a tenu ses assises d’évaluation, à Popenguine, la semaine dernière.

Sous la responsabilité de Sœur Rose Berthe Coly, Secrétaire Générale, avec l’appui déterminant de Misereor, Organisme de coopération de l’Eglise d’Allemagne et sous le regard attentif de Caritas Sénégal, l’ANPF oeuvre pour le bien être des femmes, leur formation et leur autonomisation.

Cette structure de l’Eglise catholique au Sénégal regroupe actuellement 228 groupes de base et fédèrent environ 4000 femmes dans les sept diocèses du pays. Celles-ci bénéficient de formations régulièrement dispensées et sont accompagnées dans la mise en œuvre d’activités génératrices de revenus. Tout un programme qui traduit la volonté de l’ANPF de permettre aux femmes sénégalaises d’atteindre un niveau de développement et de prise en charge de leur vie.

En effet, indique-t-on clairement dans la vision du plan stratégique qui a été adopté par l’association : « L’ANPF est une organisation sénégalaise dynamique et performante. Elle renforce les capacités des acteurs par des formations de qualité et développe des activités génératrices de revenus (AGR) en vue de l’amélioration des conditions de vie de la femme dans la famille et au sein de la société ».

La session d’évaluation de Poponguine a permis aux femmes, membres de l’ANPF, de revenir sur l’ensemble des formations capacitantes dont des milliers de femmes ont été les bénéficiaires sur l’ensemble du territoire sénégalais et sur plusieurs domaines. Elles ont reçu des formations, entre autres, dans les domaines de la savonnerie, la teinture, la couture, la transformation de fruits et légumes et de céréales locales.

A signaler également que l’alphabétisation, l’économie familiale, le renforcement des capacités organisationnelles, ainsi que la religion, l’art et la culture ont eu une place de choix dans les programmes de formation mis en œuvre.

Les relations avec les autorités étatiques ont été également abordées lors de ces assises. Des avancées ont été notées sur le plan de la collaboration avec l’Etat du Sénégal dans le cadre des actions mises en œuvre au service de la promotion de la femme sénégalaise. La contribution de l’ANPF dans ce domaine a été appréciée comme l’apport de l’Eglise au développement de la femme et de la jeune fille.

Par ailleurs, année de la Miséricorde oblige, la rencontre de Popenguine a été aussi l’occasion, pour les femmes,  de franchir la « Porte Sainte  de la Miséricorde » de la Basilique Notre Dame de la Délivrande de Popenguine.

La femme qui porte le poids de la famille sur le plan matériel et aussi moral, la femme qui se charge de l’éducation des enfants, la femme qui doit travailler beaucoup pour vivre et faire vivre les siens, la femme qui souffre d’une pauvreté grandissante, cette femme est l’image même de la Miséricorde. Car souvent, elle prend sur elle peines et souffrances, larmes et chagrins pour l’épanouissement de sa famille et de ses enfants.

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