L’AFP dénonce une campagne de « désinformation éhontée » contre Moustapha Niasse

Le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, constate son parti, fait l’objet d’une campagne de “désinformation éhontée”, à quelques jours de l’installation de la 13e législature. Dans un communiqué, l’Alliance des forces de progrès (AFP) apporte des “précisions”.  Alors que les légitimes spéculations sur le choix de la personne devant présider  l’Assemblée nationale pour cette 13e législature font légion, l’Alliance des forces de progrès (AFP)constate, pour le regretter, que son secrétaire général, Moustapha Niasse, est la cible d’une vaste campagne de dénigrement et de désinformation.

Parmi les personnes accusées d’orchestrer cette “campagne de désinformation” visant le président de l’Assemblée nationale, le parti membre de la mouvance présidentielle cite nommément Cheikh Yérim Cheikh. “M. Cheikh Yérim Seck, encore lui,  qui se dit journaliste, se livre sans sourciller à des constructions d’une gravité  extrême, allant jusqu’à inventer un  entretien en tête-à-tête entre le président de la République et le président  de l’Assemblée nationale, sur une prétendue négociation au sommet”, s’indigne le porte-parole du parti, le Dr.  Malick Diop, dans un communiqué parvenu à“EnQuête”, reprit par laviesenegalaise.com.  Face à ces accusations portées à l’endroit du président de l’Assemblée  nationale sur des tractations au plus haut niveau pour son maintien à la tête du parlement, l’AFP tient à apporter ces précisions: “M. Moustapha Niasse n’a été demandeur à aucune étape de sa carrière administrative et politique. Ce constat intangible reste d’actualité. Il n’y a pas eu l’ombre de prétendues négociations autour de la présidence de l’Assemblée nationale, parce que ce n’était pas nécessaire.”Mieux, ajoute le document, le président de la République n’a jamais demandé au président de l’Assemblée nationale de renoncer à quelque responsabilité que ce soit.

Selon les progressistes, le prétendu refus de Moustapha Niasse est donc une “vue de l’esprit, une contrevérité  monstrueuse, d’autant plus que les institutions de la République ne sauraient  faire l’objet d’une curée, dans une démocratie stable comme la nôtre, qui n’échappe pas à la réalité et aux impératifs du terrain”, justifie-t-on.

“Enfin, en pensant à l’éthique et à la déontologie, il convient de s’interroger sur l’identité du cerveau d’un complot en porte-à-faux avec les intérêts stratégiques de notre pays, qui n’a guère besoin de plonger dans la médiocrité”, conclut-on.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.