L’ADIE veut mettre fin aux stocks non réglementaires d’environ 40 000 tonnes de déchets électroniques

Chaque année, près de 40 000 tonnes de déchets électroniques sont jetés dans la nature. La révolution technologique a entraîné une vitesse croissante du numérique. Le matériel est de plus en plus performant et celui de dernière génération est le plus prisé. Ce large choix de nouveau model entraîne des stocks importants de matériels obsolètes. Pour y faire face, l’ADIE réfléchit dans la dynamique de dresser une planification sur le Projet de gestion des déchets des équipements électriques et électroniques (DEEE).

L’objectif est d’amener l’administration à renvoyer tout le matériel électrique et électronique usé au niveau de la Direction de la Solidarité Numérique (DSN) pour un traitement car il continue de faire des effets dans la nature et l’environnement afin de participer à la création de villes vertes.

« La finalité de ce projet est de mettre fin aux stocks non réglementés pour veiller sur la santé des populations. Il sera question de revoir la réglementation de l’utilisation du matériel et celui de seconde main qui ne cesse de polluer le marché du numérique et des télécommunications » précise Cheikh Ahmed Tidiane SENGHOR, secrétaire général de l’ADIE.

C’est au cour d’un atelier que la réflexion a été lancée pour mailler le territoire national afin que les déchets électroniques issus des équipements de l’administration, du secteur privé et des ménages puissent être traités au Centre de Traitement de la Direction de la Solidarité numérique.

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