La Tunisie paralysée par une grève générale dans le secteur public

En Tunisie, une grève nationale dans le secteur public à l’appel du principal syndicat met le pays à l’arrêt. L’Union générale tunisienne du travail a lancé jeudi un appel à la grève dans le secteur public en réaction à la hausse de l’inflation. De concert avec l’opposition, la centrale syndicale accuse également le président Kaïs Saïed de renforcer sa mainmise sur le pouvoir depuis juillet dernier.


Vols annulés, transports publics immobilisés et bureaux de poste fermés : une grève à l’appel de la centrale syndicale a paralysé jeudi le secteur public en Tunisie, accentuant la pression sur le président Kais Saied déjà confronté à de graves crises politique et financière.

À l’appel de la puissante Union générale tunisienne du travail (UGTT), cette grève de 24 heures semblait largement observée dans toutes les villes. Elle concerne en théorie quelque 3 millions de salariés et devrait paralyser 159 entreprises étatiques.

« Votre grève est suivie à 96,22 % », s’est félicité le chef de l’UGTT, Noureddine Taboubi, lors d’un discours enflammé devant des centaines de militants rassemblés devant son siège à Tunis.

Les vols en provenance et à destination de l’aéroport international de Tunis ont été annulés en raison de la participation à la grève du personnel de la compagnie publique. Tunisair, elle aussi publique, a annoncé l’annulation de tous ses vols.

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