La présidente de l’AJS déplore les pesanteurs qui plombent les droits des femmes

La présidente de l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS), Me Fatou Guèye Ndiaye a déploré les pesanteurs sociales qui empêchent l’effectivité des droits des femmes au Sénégal et dans la sous-région et cela, malgré « les efforts louables » consentis par les Etats.

Selon la présidente de l’AJS, cette situation s’explique, entre autres, par la méconnaissance du Protocole de Maputo par la plupart des acteurs sensés le mettre en œuvre, la non harmonisation des législations internes avec les conventions internationales et régionales, l’insuffisance de prise en charge de la santé sexuelle et reproductive des femmes et des filles, la non affectation des ressources financières suffisantes aux politiques et programmes de promotion des droits des femmes et enfin le radicalisme religieux et les conflits armés.

Elle s’exprimait, hier jeudi à Dakar, à l’occasion d’un atelier régional regroupant plus de 20 pays portant sur l’état des lieux sur la mise en œuvre du Protocole de Maputo.

Ledit protocole est un accord international qui garantit des droits aux femmes, y compris le droit de participer au processus politique, l’égalité sociale et politique avec les hommes, l’autonomie améliorée dans leurs décisions en matière de santé et la fin des mutilations génitales féminines.

D’ailleurs, au sortir de cette rencontre de trois jours les participants espèrent mettre sur pied une plate forme francophone pour mieux faire connaître le protocole de Mapotu.

Abdoul BABA

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