La mise en œuvre de la phase 2 du Plan Sénégal émergent devra miser sur un secteur privé fort et dynamique

La mise en œuvre de la phase 2 du Plan Sénégal émergent (PSE) (2019-2023), devra miser sur « un secteur privé fort et dynamique » afin d’améliorer davantage la croissance économique du Sénégal qui prévoit un taux de 7% l’année prochaine a dit, lundi à Dakar, le directeur général de la Planification et des Politiques économiques, Pierre Ndiaye.
« Dans la première phase du PSE, une partie de la croissance (6,6%) est tirée par le secteur public, le privé est encore timide. Et dans la phase 2, il faudra un secteur privé très fort et dynamique pour permettre de porter cette croissance à des niveaux très élevés », a-t-il dit.
S’exprimant lors de l’atelier d’élaboration de la phase II du PSE, M. Ndiaye a souligné que cette stratégie mise sur le secteur privé, « créateur de richesse et d’emploi ».
Selon lui, la rencontre qui se poursuit jusqu’à vendredi a pour objectif de « procéder à l’analyse diagnostique de la première phase du PSE en vue d’identifier les performances et les contraintes majeures ».
Le directeur général de la Planification et des Politiques économiques a rappelé, à cet effet, que « dans la 1ère phase du PSE, les programmes mis en place au niveau social dont le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), la Couverture maladie universelle (CMU) et les réformes dans le secteur de l’agriculture, ont permis de relever significativement les conditions de vie des populations ».
Cependant, M. Ndiaye a estimé que des efforts sont à faire notamment au niveau du coût de l’électricité encore élevé, dans les domaines de l’éducation, de la mobilisation des ressources et dans l’amélioration de l’environnement des affaires de manière générale « pour permettre au secteur privé de s’épanouir ».
Ces travaux d’élaboration de la phase 2 du PSE devront être terminés d’ici juin 2018 et les résultats seront soumis au Conseil économique, social et environnemental (CESE) pour avis puis au Conseil supérieur du plan pour approbation et à l’Assemblée nationale pour son adoption.
« Les débats seront menés autour de quatre commissions : la commission transformation structurelle et croissance, la commission capital humain et protection sociale, la commission gouvernance, institution, paix et sécurité et commission financement et suivi évaluation », a-t-il dit.
APS
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