La France, de nouveau sur le toit du monde. 20 ans après leur premier sacre mondial, les Bleus ont remis ça au bout d’une compétition harassante mais qui s’achève en trombe. Oubliés les doutes nés au début de cette Coupe du monde, les hommes de Didier Deschamps ont écrit une nouvelle page de l’histoire du football français. Après avoir fait preuve de solidité lors de leurs deux derniers matches, les Bleus ont marqué de leur empreinte cette finale par leur réalisme.
La VAR a aidé les Bleus
En dépit d’une entame compliquée, avec beaucoup de ballons perdus face à la qualité des milieux croates, les Français ont ouvert le score sur un coup franc de Griezmann prolongé au fond de ses propres filets par Mandzukic (1-0, 18e). Les Croates n’ont pas douté longtemps puisque sur un autre coup franc, mal dégagé par les Bleus, Perisic est parvenu à égaliser d’un tir parfait (1-1, 28e). Est alors venue sur le devant de la scène la VAR. Oubliée depuis les 8es de finale, elle a aidé l’arbitre à siffler un penalty en faveur des Français, pour une main de Perisic. Griezmann a transformé (2-1, 38e).
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Lloris, une bourde sans conséquence
Mais l’équipe au damier a su se montrer encore dangereuse sur une volée ratée par Rebic (40e), une tête à côté de Vida suite à un corner (45e+1) ou encore une autre frappe de Rebic claquée par Lloris (48e). Un tournant pour la France, qui a ensuite bien accéléré et a pris le large. D’abord par Pogba, auteur d’une frappe parfaite des 25 mètres (3-1, 59e), puis grâce à Mbappé, lui aussi buteur de loin (4-1, 65e). On oubliera la grossière bourde de Lloris, qui a amené la réduction du score croate signée Mandzukic (4-2, 69e). Car les Tricolores ont tenu jusqu’au bout. Euphoriques au coup de sifflet final, les 23 Bleus ont bien mérité de fêter ce sacre inoubliable.
Avec Le Figaro