On prévoit que la « quatrième révolution industrielle » aura un énorme impact sur des segments stratégiques comme la finance, la santé, l’éducation, le transport, l’agriculture. Tous ces secteurs et bien d’autres sont concernés pour le développement de l’Afrique, qui se doit de relever le défi et de saisir ces nouvelles opportunités. Or, en 2017, le Forum Économique Mondial s’est aperçu que seulement 2% des jeunes Africains d’âge universitaire étaient qualifiés pour ces métiers des hautes technologies, des sciences et des mathématiques. Suite à ce rapport, de nombreuses formations dans les métiers du numérique, se sont développées, afin d’allier nouvelles technologies et passion des sites de paris sportifs, à la faveur de plusieurs facteurs :
Lire aussi
- un meilleur câblage des réseaux de la téléphonie mobile et d’internet sur l’ensemble du continent,
- Souvent, l’intérêt croissant des gouvernements pour l’économie numérique, avec l’instauration de ministères du même nom
- L’explosion du gaming, des jeux-vidéos et de l’eSport dans toute l’Afrique.
- L’attrait de la jeunesse, en forte croissance, pour tous les points qui précèdent.
D-Clic veut former dix pays d’Afrique au numérique
L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) propose sa contribution aux efforts des différents gouvernements qui la composent, afin de booster la formation des jeunes et des femmes.
Il apporte un tel appui à dix pays : Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Haïti, Madagascar, Mali, Niger, RDC, Togo et Tunisie.
Cette formation intervient comme traduction en actes d’une nouvelle stratégie numérique qui se déploie sur les cinq ans à venir.
En vue de préparer ces personnes à la qualification professionnelle, au moins vingt formations aux différents métiers sont disponibles : Métiers de la communication, du marketing, de l’interface utilisateur, de la création numérique, de la conception et du développement de solutions numériques.
Uniquement dans sa phase pilote, D-Clic prévoit de former 1.300 jeunes francophones et de les accompagner dans leur parcours d’insertion, auquel les acteurs publics locaux joueront un grand rôle. Pour y parvenir, l’OIF a enrôlé douze partenaires officiant dans chacune des aires nationales et géographiques dédiées.
Au moins quatre grands secteurs à combler
La révolution informatique comporte au moins quatre grands secteurs innovants pour lesquels les jeunes Africains ont tout intérêt à se former, s’ils ne veulent pas être les lésés de l’accélération de l’histoire en cours :
Les nouvelles technologies comme le cloud, l’intelligence artificielle, la blockchain, la cybersécurité, forment les piliers du nouveau monde virtuel qui se met en place.
Mais on peut en ajouter un autre qui revêt un intérêt tout particulier pour les jeunes Africains : le gaming !
GameUpAfrica à la pointe du développement des jeux en Afrique
L’idée de ces bootcamps annuels a germé au sein de l’entreprise Malyio Games, dirigée par Hugo Obi, entrepreneur du développement des infrastructures de jeu à Lagos au Nigéria.
Ce concept de bootcamp synthétise des camps d’entraînement spécialisés, qui déploient des programmes intensifs et immersifs, s’adressant à un public particulier pour le former à tous les enjeux et à toutes les techniques d’un domaine particulier.
Stimuler la croissance par le secteur vidéoludique
Hugo Obi voulait trouver les moyens d’aider de petits studios de développement de jeux et les jeunes talents émergents à développer leurs compétences. Il s’agissait aussi d’ouvrir de nouvelles opportunités d’emplois à toute une génération de passionnés, en manque d’infrastructures adéquates. C’est un moyen évident de booster la croissance économique. L’Afrique recèle de nombreux jeunes joueurs sur Internet et leurs mobiles qui ne demandent qu’à consacrer du temps à leur passion pour acquérir un niveau plus attractif de professionnels du gaming.
Mettre en relation les développeurs et les studios
Beaucoup de studios émergents sont en quête de jeunes talents qui révéleront leurs potentialités pour exploser ensemble sur le marché de l’iGaming.
En créant des jeux, lors de ces camps d’été, les jeunes développeurs réalisent leurs rêves et, dans le même temps, font évoluer l’industrie des jeux par leurs innovations. À l’issue de ces stages en vase clos, ils auront l’opportunité de faire leur place dans des compagnies à la pointe de l’art et, à leur tour, entraîneront d’autres vocations dans leur sillage.
Maliyo, le culte des racines nourrit l’avenir de la technologie
Ce n’est pas par hasard si l’entreprise Maliyo s’affirme comme le fer de lance de la recherche de développement en Afrique. Depuis toujours, son orientation ne vise pas à copier ni rattraper les autres continents, mais à produire un concept pro-africain hyper-développé, pour que son jeune public se reconnaisse dans l’affichage de cette vocation à faire littéralement « exploser » le continent noir, en dépit de tous les obstacles.
Tous les titres que produit ce fournisseur de logiciels de jeux reflète cette culture vibrante de l’africanité, qu’il projette comme l’avenir d’une approche unique et originale.
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