La Fondation Merck vise une plateforme d’experts pour la prise en charge des maladies chroniques non transmissibles

La Fondation Merck a annoncé mardi à Dakar travailler sur une « bonne stratégie » de renforcement de capacités devant permettre de mettre en place une solide plateforme d’experts pour la prise en charge des maladies chroniques non transmissibles.

« Ensemble nous travaillerons sur une bonne stratégie pour renforcer les capacités en matière de soins de santé et fournirons la formation nécessaire pour mettre en place une solide plateforme d’experts de soins du diabète, de l’hypertension, du cancer et de l’infertilité dans les pays respectifs », a déclaré Rasja Kelej, directrice exécutive de la Fondation de la société pharmaceutique du même nom.

Au-delà de ces maladies, la Fondation s’intéresse à « un domaine également très complexe et sensible socialement qu’est l’infertilité », a-t-elle souligné à l’ouverture d’une conférence de l’organisation allemande sur les maladies non transmissibles dont le diabète, le cancer, l’hypertension.

Elle mise ainsi sur « une profonde réflexion et un partenariat fort » avec les ministères de la Santé et les Premières dames d’Afrique, a de son côté souligné le président de son Conseil exécutif, professeur Franck Stangenberg Haverkamp.

« Les maladies chroniques non transmissibles représentent l’un des défis majeurs de la santé mondiale au 21ème siècle », a-t-il fait valoir.

Contrairement à une idée reçue selon laquelle ces maladies sont celles des riches, les statistiques sanitaires disponibles montrent que ce sont en réalité les pays pauvres, les pays en développement qui enregistrent la plus grande progression des maladies chroniques non transmissibles, notent les organisateurs.

Aussi, « en prenant à bras le corps cette problématique socio-sanitaire en raison de son impact sur la qualité de vie des personnes concernées, Merk mène un combat de haute portée sociale dont la finalité est de faire retrouver à la femme son autonomie son épanouissement et l’exercice de ses pleins droits en matière de santé », a déclaré le Premier ministre Mahammed Bon Abdallah Dionne, en présidant l’ouverture de la conférence.

Dans le cadre de cette rencontre, un panel va réunir mercredi les ministres de la Santé présents pour discuter sur le thème « Développer les capacités de prise en charge de l’infertilité et du cancer et briser la stigmatisation liée à l’infertilité en Afrique et en Asie ».

La conférence de Dakar, prévue pour deux jours, enregistre la participation de 9 Premières dames, près de 20 ministres de la Santé et plus de 500 prestataires de santé venus d’Afrique et d’Asie.

ADL/BK – APS

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