La Direction de l’état civil accélère la cadence pour la digitalisation – Des acteurs à l’école de la formation en ligne
Des formateurs initiés à la réalisation de supports didactiques de formation en ligne et d’auto formation des acteurs de l’état civil au Sénégal.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’appui au renforcement du système d’information de l’état civil et à la consolidation d’un fichier national d’identité biométrique au Sénégal (PARSIEC), financé par l’Union européenne, une vingtaine de formateurs des officiers, agents auxiliaires et archivistes de l’état civil ont été initiés, du 12 octobre au 06 novembre 2021, à la réalisation de capsules vidéo didactiques.
La production de ces capsules didactiques et la mise en place d’une plateforme d’autoformation, assurées par l’Agence belge de Développement (ENABEL) et supervisées par la Direction de l’Etat civil, permettront de former 3 000 officiers/agents et 600 archivistes à travers des sessions en présentiel et en ligne.
Selon une une note, au terme de ce processus, qui a allié théorie et pratique, 02 capsules vidéo ont été produites :
☑La capsule sur le métier d’officier d’état civil, qui retrace les gestes professionnels dans l’enregistrement d’un acte de naissance.
☑La capsule sur le métier d’archiviste, portant la recherche et la transmission d’un document perdu qui a été choisi comme thème.
Aussi, la semaine dernière, pendant 4 jours les experts de la DEC et ceux des administrations qui interviennent dans la mise en œuvre du Programme d’appui au renforcement du système d’information de l’état civile et à la consolidation d’un fichier national d’identité biométrique au Sénégal ont passé au peigne fin les résultats de l’audit et de la consolidation des bases de données des centres d’état civil informatises et le partage des Tdrs pour la reprise de l’antériorité. Ces activités entrent dans le cadre du processus de la digitalisation de l’état civil déjà entamé par la DEC.
Selon le Directeur de l’Etat civil Aliou Ousmane SALL, le but est de remplacer progressivement le système actuel par celui digitalisé et accessible pour les citoyens et les acteurs qui interviennent dans la production et l’utilisation des données d’état civil.