La dengue de type 3 est en train de se propager au Sénégal

La dengue de type 3 est en train de se propager au Sénégal. Celle-ci, qui apparaît pour la première fois dans le pays, compte une soixantaine de cas à Dakar. Les spécialistes demandent aux populations de dormir sous moustiquaires imprégnées et de se vêtir de chemises à manches longues et surtout de se débarrasser de tous les points d’eau.

Selon EnQuete quotidien dans sa livraison du jour, après les 22 cas confirmés à Louga vendredi dernier, la dengue fait son bonhomme de chemin. C’est au tour de la capitale Dakar de dénombrer une soixantaine de cas. Du moins, selon le Professeur Bernard Marcel Diop, spécialiste des maladies infectieuses, dans un entretien posté par le gynécologue obstétricien, docteur Abdoulaye Diop, sur sa page Facebook. Sur ce, l’infectiologue conseille aux populations de se débarrasser de tous les points d’eau susceptibles de favoriser l’éclosion des gîtes larvaires, de dormir sous une moustiquaire, de se promener dans les rues de Dakar avec des chemises à manches longues ; à défaut, d’induire leurs bras de produits répulsifs.

Il déconseille en même temps la prise d’aspirine et d’anti inflammatoires qui exposerait le malade à des accidents hémorragiques. Selon Professeur Diop, la dengue est une maladie infectieuse virale fébrile qui est transmise par des moustiques. “Auparavant on l’appelait la fièvre rouge à cause des signes hémorragiques.

Le mot dengue vient de l’espagnol “dengueiro” qui signifie guindé, parce que lorsque les personnes contractent cette fièvre, elles ont très mal aux articulations. Les malades donnent l’impression d’être guindés lorsqu’ils marchent”, a-t-il expliqué. Il existe 4 stéréotypes (caractéristiques antigéniques) du virus de la dengue (Den-1, Den-2, Den-3, Den- 4). “Le virus est transmis à l’homme par la femelle de ce moustique appelée Aedes aegyptia.

C’est le même moustique qui transmet le Chikungunya et la fièvre jaune. Il ne se développe que dans de l’eau propre, dans les gîtes artificiels créés par l’homme (eau des canaris, dans les soucoupes mis sous les pots de fleurs, dans les récipients mis pour recueillir l’eau des climatiseurs, vieux pneus…) et dans des gîtes larvaires naturels (creux des troncs d’arbres, creux de certaines feuilles de végétaux…). Ce moustique vit en général en zone urbaine ou périurbaine”, a-t-il fait savoir.

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