La Conférence mondiale pour l’Éducation (GE7) a été lancée à Paris

La Conférence mondiale pour l’Éducation (Global Education Initiative ou GE7), qui aura lieu à Paris en 2018, a été officiellement lancée jeudi 7 décembre par son instigatrice, Amy Sarr Fall, fondatrice du groupe Intelligences Presse lors d’une cérémonie ayant permis de dévoiler la composition de son Comité scientifique.

Composé de leaders de la société civile et du monde de l’éducation, ce Comité comprendra 25 personnalités venant des quatre coins de la planète parmi lesquelles Dr Noeleen Heyzer, conseillère spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies, ancienne vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Dr Joséphine Odera, ancienne Directrice régionale d’ONU Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Pr Souleymane Bachir Diagne, Philosophe, Professeur émérite à l’université de Columbia, Dr Urvashi Sani, une activiste pour l’éducation des jeunes filles qui a fondé à Lucknow (Nord de l’Inde) la fondation Study Hall, Maria Teresa Fernandez de la Vega Sanz, l’ancienne porte-parole du gouvernement de Zapatero, Présidente de la fondation Mujer espor Africa, Dr Fatou Bintou Djibo Représentante résidente du Pnud et coordonnatrice du Système des Nations Unies au Niger, Dr Joanna Madalinska-Michalak de l’Université de Varsovie, Présidente du Conseil de Recherche pour l’éducation de la politique, la Canadienne Dr Claudine Provencher, Directrice du LSE LIFE à la London School of Economics et Dr Stephen Cheung Yan-leung, Président du Hong Kong Institute of Education.
Très émue, Amy Sarr Fall a tenu à appeler un par un les membres de son Comité scientifique présents à Paris saluant tout particulièrement ses deux formateurs « grâce auxquels tout a commencé », a-t-elle confié à l’auditoire sous le charme. Il s’agit du Dr. Ian Hill, ancien directeur général adjoint de l’organisation du baccalauréat international et ancien directeur de cabinet du ministre de l’Education d’Australie et du Dr. Céleste Schenck, Présidente de l’Université américaine de Paris, dans laquelle la jeune Sénégalaise a obtenu,un double diplôme en administration des affaires internationales et en communication internationale.

« Ce projettrès ambitieux d’organiser à Paris une conférence mondiale sur l’éducation n’aurait pas été possible sans vos encouragements à tous, a-t-elle précisé. Nous avons maintenant un an pour y travailler et nous devons réussir ce pari au nom des générations actuelle et future. On ne pourra pas atteindre les Objectifs du Développement durable sans garantir à tous l’accès à l’éducation. Le but de cette conférence est justement de montrer comment la société civile peut se mobiliser pour imposer une éducation qui ne laisse personne en dehors du système et qui soit de qualité», a déclaré Amy Sarr Fall.

Pour l’y aider, elle peut compter sur l’appui du comité scientifique qui compte entres autres Bruno Studer, Président de la Commission des Affaires Culturelles et de l’Education à l’Assemblée nationale, Jean Paul Vermès, Président du Conseil d’administration de HEC Paris, Dominique Reynié, Professeur des universités à Sciences Po et Directeur général de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol) ou Marc Drillech, Président de Ionis Education Group. « C’est difficile de dire non à Amy. Comment résister à son enthousiasme et à sa volonté ? », a commenté l’ancienne journaliste de télévision, Audrey Pulvar, aujourd’hui Présidente de la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH) qui a accepté « sans hésiter » d’entrer dans ce Comité. A l’instar de Thibault Flichy, Vice-Président marketing Afrique du géant pétrolier Total et d’Ibrahima Diouf, Administrateur-Directeur Général, EBI SA, une filiale du Groupe Ecobank qui est présente en Chine, en France et en Grande Bretagne.

« Je suis particulièrement fier que cette initiative soit venue d’une jeune compatriote issue d’un continent qui a le plus besoin d’éducation, s’est réjoui Ibrahima Diouf. Nous, Sénégalais, nous avons le tropisme de l’éducation depuis Léopold Sédar Senghor mais là, il s’agit de porter un projet à l’échelle de la planète ». Une ambition que l’ambassadeur du Sénégal en France, Bassirou Sène, a également saluée, au nom de la « République » pour avoir ainsi distingué le Sénégal sur le plan international. « Je suis là parce que c’est Amy qui a invité. J’ai eu un agenda extrêmement chargé mais j’ai tenu à être là pour transmettre un message d’amitié, fraternité, de solidarité de la République du Sénégal, ici représentée par moi-même, mais aussi par le Consul général, le Vice-consul, et le chef du Bureau des étudiants. Nous sommes venus vous dire bravo Amy et bonne continuation. Vous êtes sur la bonne voie, vous êtes définitivement inscrite dans la dynamique de l’émergence », a-t-il déclaré.

Parmi les autres personnalités qui composent ce Comité qui devra se réunir une fois par mois pour préparer les thématiques et faire rayonner la conférence, on trouve également Martin Robain, Fondateur d’AS Architecture Studio et Cofondateur de l’APO (Institut Européen de la Maîtrise d’œuvre), Delphine Chêne, Directrice générale de la Tribune, Karine Guldemann, Déléguée générale de la Fondation Elle et le photographe Reza connu mondialement pour ses reportages dans National Geographic qui a beaucoup œuvré dans les camps de réfugiés.

Amy Sarr Fall a créé le Magazine Intelligences en 2010,un magazine panafricain sur les enjeux du continent. Depuis une dizaine d’années, elle œuvre à la promotion de l’éducation à travers sa plateforme « Intelligences Citoyennes » www.icitoyennes.org. Reconnue pour son action citoyenne, notamment en faveur de l’éducation, elle participe à de nombreuses conférences internationales sur des sujets ayant trait à l’avenir de la jeunesse africaine.

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