La communauté universitaire sensibilisée sur l’approche One health en Afrique

La communauté universitaire a été sensibilisée sur le programme One health (une seule santé) en Afrique, une approche de students One health innovations club de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et de l’Usaid. Dans ce sens, une conférence a été organisée samedi, autour des enjeux et des perspectives de l’approche.

Selon le secrétariat permanent du Haut Conseil National de Sécurité Sanitaire, le Sénégal a mis en place depuis deux ans ce programme pour une synergie d’une santé humaine, animale, environnementale basée sur une sécurité publique et civile. Cette rencontre va permettre de mieux faire connaître aux étudiants l’approche One health. Ce programme est une initiative récente qui promeut une gestion intégrée du système et unifiée des problèmes de santé par les différents acteurs

Le docteur Adjaratou Ndiaye quant à elle fonde son espoir sur les étudiants pour intégrer cette approche One health dans la formation de base et permettre aux pays africains d’avoir des cadres et des techniciens qui pourront s’approprier de ce programme. Ce qui selon elle devra permettre de mieux affronter les menaces d’envergures mondiales, telles que les maladies émergentes.

Le président de students One health innovations club de l’UCAD, Abdoulaye Samb est revenu sur le contexte dans lequel leur association a été créée. C’était lors de l’épidémie d’ébola qui a fait des ravages en Afrique avec plus de 11.000 morts.

Pour le président, les études de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) ont démontré que la plus part des maladies sont d’origines animales. Ce qui fait qu’il est de plus en plus difficile voire même impossible de résoudre seule les questions sanitaires, le vétérinaire, le médecin, ou l’environnementaliste, seul  ne peut pas régler les questions sanitaires.

Par conséquent, c’est une obligation de travailler en synergie pour qu’il ait beaucoup plus de transversalité de tous les acteurs de la santé. Le programme One health s’inscrit dans ce cadre pour mieux appréhender les problématiques sanitaires, a fait savoir Monsieur Samb.

             Abdoul BABA

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