La Banque mondiale appuie le Sénégal à hauteur de 60 milliards de francs Cfa

La Banque mondiale accorde au Sénégal un appui additionnel de 60 milliards de francs Cfa pour renforcer la riposte face à la Covid-19

Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé mardi dernier, un financement de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant de 100 millions de dollars soit (60 milliards 348 millions de FCFA). Le montant global sera versé en un seule tranche, assure la Banque. Ce montant est réparti également en don et en credit – pour aider le gouvernement du Sénégal à faire face à l’impact social et économique de la pandémie de la Covid 19 et à améliorer l’accès aux services pour les populations les plus vulnérables.

Ce financement vient en appui des ressources budgétaires de l’Etat qui doivent couvrir le financement des mesures anticrise.

Le gouvernement du Sénégal a pris des mesures importantes pour contenir la pandémie et atténuer son impact socio-économique, il doit cependant faire face à des contraintes financières exceptionnelles. En effet, en plus des mesures sanitaires, le Senegal met en œuvre le Programme de Résilience Economique et Social (PRES).

« Par ce financement, nous aidons le Sénégal à préparer son redressement post-COVID. L’objectif est de sauvegarder les moyens de subsistance des populations les plus vulnérables, qui ont le plus souffert de la pandémie, et de promouvoir les opportunités par un meilleur accès à l’électricité et aux services offerts par les technologies de l’information et de la communication », a indiqué M. Nathan Belete, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Senegal.

« Une fois la crise passée, la croissance devrait se redresser progressivement grâce à un retour en force de la consommation privée et à une croissance rapide des investissements. Le gouvernement s’est engagé à respecter l’objectif de déficit budgétaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et à mettre en œuvre la stratégie à moyen terme pour accroître ses recettes fiscales et rationaliser ses dépenses », a indiqué Markus Kitzmuller, Economiste-pays principal et responsable du projet au sein de la Banque mondiale.

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