Khalifa Sall, tout droit vers la déchéance

Bientôt le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle du 24 février prochain, la tenue du procès en cassation de Khalifa Sall au début du mois de décembre  apparaît, aux yeux de ses partisans, comme un agenda programmé par le pouvoir en place pour faire condamner définitivement un adversaire politique afin de l’écarter de la course à la compétition électorale. C’est en tout cas l’avis de Taxawu sénégal, dans un communiqué exploité par laviesenegalaise.com. « Des informations en notre possession indiquent que le procès en cassation dans l’affaire de la caisse d’avance de la Ville de Dakar va se tenir au plus tard en début décembre (…) A n’en pas douter le message est clair. Khalifa Ababacar Sall doit renoncer à sa candidature sinon le procès devant la Cour suprême va être programmé en vue de le faire condamner définitivement avant le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle» lit-on dans le communiqué.

Pour parer à tout cela, les partisans de Khalifa Sall interpellent les magistrats et les appellent «à refuser que les juges de la Cour suprême exercent leur office dans le but manifeste d’aider Macky Sall à éliminer un adversaire politique». Car, soulignent-ils «la Cour suprême n’est pas un bureau de vote et que ses juges ne doivent pas éliminer un candidat à l’élection présidentielle.»

 

Ils interpellent également les autorités religieuses, les organisations de la société civile et les représentations diplomatiques sur «cet empressement de la justice que rien ne justifie.»

En tout état de cause, menace Taxawou Dakar, «nous n’accepterons jamais que l’agenda judiciaire soit calqué sur le calendrier électoral et que le procès devant la Cour suprême soit transformé en tour éliminatoire de l’élection présidentielle du 24 février 2019».

 

 

 

 

               ■ Ciré Ba – laviesenegalaise.com 

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