Journée mondiale du migrant et du réfugié : L’ONG ADHA prône l’accueil, la protection, la promotion et l’intégration des Migrants et les Réfugiés

Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) se joint à l’Église pour la célébration de la journée mondiale du migrant et du réfugié, initiée depuis 1914 par le Pape Benoît XV. A cet effet, ce 14 Janvier 2018, l’Eglise a choisi comme thème « accueillir, protéger, promouvoir, intégrer les migrants et les réfugiés » pour guider notre réflexion et nos actions en faveur de ces personnes vulnérables.

En effet, ADHA est préoccupé par le sort de ces centaines de milliers d’êtres humains déplacés dans le monde entier incapable de rentrer chez eux. Le nombre d’individus déplacés dans le monde est monté à un niveau inquiétant de 65,6 millions.

Des conflits et des violences se sont intensifiés au Moyen-Orient et en Afrique subsaharienne, d’après le rapport annuel 2017 de IDMC (The Internal Displacement Monitoring Centre) il y aurait 824 000 déplacés en Syrie, 659 000 en Irak, 478 000 au Yémen, 193 000 en Palestine et 281 000 au Soudan du Sud, 922 000 en République Démocratique du Congo, 501 000 au Nigéria, 156 000 en Lybie…

Il est aujourd’hui plus qu’urgent que la communauté internationale se mobilise pour combattre les causes profondes de ces déplacements. Les pays d’accueil doivent prendre des mesures concrètes visant non seulement à délivrer des documents d’entrée sûrs et légaux mais également d’apporter plus de protection et d’assistance humanitaire aux réfugiés et aux migrants. Action pour les Droits Humains et l’Amitié recommande vivement :

Aux États de s’inspirer du modèle Ougandais qui facilite l’accueil, la protection mais aussi l’insertion de ces personnes vulnérables, en allouant des terres à chaque famille de réfugiés à leur arrivée, afin de construire des abris individuels et de cultiver;

Aux dirigeants Africains de s’efforcer à résoudre l’épineuse question des réfugiés en s’attaquant aux causes profondes du déracinement des populations à savoir les conflits, les crises, les violations massives des droits humains.

D’adopter et de mettre en œuvre des politiques nationales de développement ; Intégrer dans la législation un système d’aide pendant la durée de la procédure de demande d’asile;

Aux organisations internationales de s’investir davantage sur la prise en charge et la protection humanitaire des réfugiés et des migrants.

 

Dakar le 13/01/2018

Secrétariat Général

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