Journée mondiale de la traduction : L’ASTRA plaide pour la régularisation et l’assainissement du métier de traducteur

Le président de l’Association Sénégalaise des Traducteurs (ASTRA), Séga Amadi Faye a plaidé lundi, à Dakar, pour la régularisation et l’assainissement du métier de traducteur au Sénégal. Il a fait ce plaidoyer au cours de la célébration de la journée mondiale de la traduction ce 30 septembre.

Les traducteurs réunis dans une association souhaitent réguler, assainir et promouvoir leur métier peu connu du grand public malgré son rôle prépondérant dans la communication des masses. 

A en croire le président de l’association, certaines personnes multilingues pensent pouvoir faire ce métier alors que tel ne doit pas être le cas. D’où la création de leur Association pour reconnaître qui est qui et qui fait quoi.

Rappelant le rôle important que joue le ministère des affaires étrangères dans le processus de traduction au Sénégal, Séga Amadi Faye estime que les ambassades demandent des traductions certifiées.

Pour mieux se faire connaître et à l’avenir travailler avec les départements ministériel, l’ASTRA est en train de faire le tour des institutions comme le ministère de la justice, l’Assemblée nationale, la direction des langues nationales entre autres service.

Évoquant le cas de l’Assemblée nationale, l’Astra souligne que les députés de la CEDEAO ne comprennent pas l’anglais pour la plupart alors que les textes sont souvent rédigés en anglais, ainsi, il est convaincu que les membres de leur association pourraient contribuer à améliorer le niveau linguistique des parlementaires.

Revenant sur le thème de leur journée ayant trait aux langues autochtones, le président de l’Association Sénégalaise des traducteurs (ASTRA), Sega Amady Faye, a regretté la disparition de certaines langues, estimant qu’environ 40 % des langues parlées en 2016 seraient menacées de disparition.

’’Nous assistons à la disparition de certaines langues faute de locuteurs, leurs orateurs étant poussés à l’assimilation. Selon les Nations Unies, environ 40 % des quelques 6700 langues qui étaient parlées en 2016 seraient menacées de disparition’’, a-t-il notamment déclaré.

 

 

 

              ♦ Abdoul BABA

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