Inauguration du pont de Farafégéné : Macky Sall insiste sur la fraternité sénégambienne

Le pont de Farafégéné, inauguré lundi par Macky Sall et son homologue gambien Adama Barrow, symbolise la « fraternité sénégambienne », a déclaré le chef de l’Etat sénégalais, insistant sur les « liens séculaires » entre les deux pays voisins séparés par la colonisation mais qui selon lui peuvent se prévaloir d’une même géographie et d’une histoire commune.

« Plus qu’un pont, cette infrastructure porte le symbole de cette fraternité sénégambienne », a déclaré Macky Sall, en procédant à l’inauguration du pont de Farafégéné, en compagnie de son homologue gambien.

« Nous sommes unis par l’histoire, la géographie, les liens du sang, un destin commun », a relevé le président Sall, avant de remercier son homologue gambien Adama Barro, dont le leadership et l’engagement ont selon lui permis la réalisation de ce pont.

Macky Sall évoque un jour « historique et unique dans les relations entre le Sénégal et la Gambie », deux pays qui « montrent la voie aux autres pays africains dans leur marche inexorable vers l’intégration ».

Le président Macky a aussi remercié la Banque africaine pour le développement (BAD), « devenue plus qu’un partenaire » pour les investissements dans les infrastructures lourdes comme le Train express régional (TER) ou ce pont construit sur le fleuve Gambie à Farafagné.

D’un coût de 58 milliards de francs CFA, sur financement de la BAD, le futur pont de plusieurs centaines de mètres, entre les localités gambiennes de Farafégné et Soma, devrait faciliter le transport des personnes et des marchandises entre le nord et le sud du Sénégal, pays à l’intérieur duquel se trouve le territoire gambien. Les travaux ont été lancés en 2016.

Pendant plus d’une décennie, sous le magistère du président Yaya Jammeh, le gouvernement gambien a souvent fait valoir ses droits de propriété sur le fleuve Gambie pour imposer des taxes jugées surélevées par les transporteurs sénégalais.

Ces derniers ont boycotté le territoire de la Gambie pendant plusieurs mois, en 2016, à cause du décuplement, par les autorités de ce pays, de la taxe à payer pour travers le cours d’eau.

Après son élection à la magistrature suprême, en 2016, le président gambien Adama Barrow avait pris l’engagement de soutenir la construction du pont prévu sur le fleuve Gambie pour faciliter le déplacement des populations entre les régions du nord et celles du sud du Sénégal.

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