Le Grand cadre et le CUSEMS ont décrété un nouveau plan d’action pour la semaine du 30 mai au 4 juin

Le Grand cadre et le CUSEMS ont décrété un nouveau plan d’action pour la semaine du 30 mai au 4 juin qui prévoit la poursuite de la rétention des notes, le refus de prendre les réquisitions et de répondre à tout interrogatoire, le boycott des examens de fin d’année.

Un communiqué reçu à l’APS annonce également le boycott des compositions du second semestre, des conseils de classes et cellules pédagogiques, un débrayage à 10 heures suivi d’AG dans les établissements le mercredi 1er juin 2016 et 48 heures de grève totale les jeudi 2 et vendredi 3 juin 2016.

Le cadre d’unité d’action regroupant le Grand Cadre et le CUSEMS s’est réuni en plénière ce dimanche pour ’’évaluer la lutte syndicale et apprécier les mesures abusives prises par le gouvernement à l’encontre des enseignants exerçant un droit syndical consacré par la constatation du Sénégal, la loi 61-33, le code du travail et les conventions internationales’’.

Ces syndicats disent avoir rencontré diverses autorités, notamment le Landing Savané, le Secrétaire général du SAES, Seydi Ababcar Ndiaye, et le porte-parole du Khalife Général des mourides, Serigne Basse Abdou Khadre MBACKE ’’pour discuter de la crise scolaire’’.

Au sujet ’’des demandes d’explication, mises-en-demeure, avertissements et réquisitions servies aux enseignants, le Grand Cadre et le CUSEMS rappellent ’’qu’elles l’ont été de manière illégale’’.

’’En ce qui concerne les mises-en-demeure, la Plénière dénonce les vices de forme notées, et précise que la circulaire (….) citée en référence vise l’abandon de poste et non les absences pour fait de grève’’.

Selon les syndicats, le recours aux réquisitions ’’témoigne de l’échec manifeste de toutes les tentatives d’intimidation et de menace’’ et ‘’constitue à la fois une négation de la liberté syndicale et une violation du droit de grève’’.

Outre le plan d’action à dérouler du 30 mai au 4 juin, le Grand Cadre et le CUSEMS ont décidé de saisir l’OIT et le BIT ’’sur ces abus de pouvoir commis par l’Etat du Sénégal’’, le Médiateur de la République ’’pour exiger le respect du droit syndical’’.

Ils vont également rencontrer cette semaine toutes les organisations des droits de l’Homme du Sénégal, poursuivre la lutte pour ’’la matérialisation’’ de tous les engagements pris par le gouvernement du Sénégal.

Les syndicats annoncent le refus ’’de prendre les actes de réquisition qui relèvent d’un pur excès de pouvoir’’.

Dakaractu

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.