Gestion scabreuse au COUD : Cheikhou Oumar Hann se victimise et parle d’acharnement

Le Directeur Général du Centre des œuvres universitaires, au lendemain de la publication du rapport de l’Office national contre la corruption (OFNAC), a apporté sa réponse aux accusations qui l’accable tout en dénonçant un acharnement sur sa personne.

Selon lui, « il ne s’agit ni plus ni moins que d’un acharnement de la part de la Présidente de l’OFNAC et son fauteuil de Directeur étant le motif »
« Au terme des missions d’audit un rapport provisoire est envoyé à l’institution auditée pour recueillir des réponses sur les manquements soulevés avant l’établissement du rapport définitif. Mais j’ai été informé en même temps que l’option publique… » fera-t-il savoir.
D’ailleurs selon lui, le rapport ne s’est intéressé qu’a 1% de la gestion du COUD, ce qui estime t-il « est un acharnement en vue de récupérer sa place de Directeur du Coud. »
Abordant les points qui ont été mis en cause dans le rapport Cheikh Oumar Hann a apporté ses précisions. Sur la vente des matières reformées sur un montant de 150 161 720francs CFA comme produit de la cession et dont seulement 59 391 480 francs CFA ont été reversés au COUD, Cheikh Oumar Hann dégage sa responsabilité. « Je ne saurais y répondre parce que l’activité ne s‘est pas déroulée sous mon magistère. »
Sur les subventions dont plus de 35 millions ont été accordés sans identifications formelles, Cheikh Oumar Hann de faire savoir que « les pièces justificatives ayant été payées, elles sont comptabilisées et archivées par les services de l’ACP. »
Pareil pour la décision d’octroi de subvention d’un montant de 89 millions pris «  le 13 août alors que la cérémonie était prévue pour le 31 Août. » Selon Hann sur cette question aussi, « toutes les pièces justificatives et toutes ses réponses se fondent sur les pièces justificatives existantes archivées au niveau de l’agence comptable. »
Le montant de 400 avancé pour les subventions de 2014-2015 se justifie, dira-t-il, par « l’indemnisation assimilée des subventions accordées aux étudiants victimes de blessures graves et de handicaps lors des évènements du 14 Août qui avait entrainé la mort de Bassirou Faye »
Le DG du COUD avait été accusé aussi dans le rapport de l’OFNAC de « menaces contre les enquêteurs » ; pour lui cela est contraire à la vérité parce que malgré que ces derniers n’avaient pas « d’ordre de mission établi », ils ont pu demander des documents comptables et budgétaires de « 2011-2015 alors que la mission devrait porter sur les exercices 2014 et 2015. »
Tous les agents du COUD qu’ils désiraient entendre, dira-t-il, « ont déféré à leur convocation et parfois au-delà de l’horaire légal de travail. », rapporte Dakaractu

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