Sur la période 2027‐2029, la politique restera orientée vers l’assainissement et l’amélioration de la gestion des finances publiques, afin de consolider durablement les équilibres budgétaires, tout en poursuivant la mise en œuvre du Pres. «Cette trajectoire devrait bénéficier d’un cadre macroéconomique plus favorable, marqué par une croissance économique de 6,5% sur la période, reflétant : une hausse de 2,5% de la productivité des facteurs, résultant de l’amélioration de la productivité du travail et de l’efficacité des investissements et de 2% de chacun des facteurs de production (stock de capital et travail) ».
En effet, le stock de capital progresserait notamment à la faveur de l’accélération du partenariat public‐privé. Le déficit public devrait être ramené à 3% du Pib dès 2027 et maintenu à ce niveau durant toute la période.
Les recettes budgétaires sur la période, devraient enregistrer une progression moyenne de 8,3% par an, portée par une mobilisation accrue des ressources internes.
Cette dynamique serait renforcée par les retombées de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières, ainsi que par les effets induits de la mise en œuvre du Pres.
Du côté des dépenses, la gestion budgétaire devrait rester prudente, avec une croissance moyenne estimée à 5,5% entre 2026 et 2029. L’accent serait mis sur la rationalisation des charges de fonctionnement ; la systématisation de l’évaluation ex ante des projets publics ; la priorisation des investissements à fort impact sur la croissance ; le recyclage des projets d’investissement public improductifs et une meilleure prise en compte des risques budgétaires et des enjeux climatiques.
Cette trajectoire permettrait de réduire le ratio d’endette‐ ment public, qui passerait de 114,5% du Pib en 2026 à moins de 100% à l’horizon 2030, soit une baisse notable d’environ 14,5 points de pourcentage. Parallèlement, le taux d’intérêt implicite de la dette devrait s’établir en moyenne à 3,5%, contre 4,7% en 2026, «traduisant une optimisation progressive du coût du service de la dette.
La notation souveraine pourrait bénéficier d’une dynamique positive. Cette situation serait favorisée par la conclusion d’un nouveau programme avec le Fmi dès 2026, restaurant les marges de manœuvre budgétaire du pays », selon le ministère des Finances et du Budget, cité par Liberation.
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