Financement de deux projets d’élevage à Barkédji et Thièl pour un montant total de 72 millions de francs CFA

Le Fonds national de développement agro-sylvo-pastoral (FNDASP) a signé lundi avec des organisations professionnelles agricoles (OPA) de Louga une convention portant sur le financement de deux projets d’élevage à Barkédji et Thièl, pour un montant total de 72 millions de francs CFA.

Selon le directeur exécutif du Fonds national de développement agro-sylvo-pastoral, Jean Charles Faye, ce projet s’inscrit « dans le cadre de l’exécution d’un fonds de résilience mis en ligne dans un guichet au niveau » dudit Fonds.

Il porte sur un projet global avec une composante financement de projet résilient qui a été contractualisé avec FNDAPS », a-t-il indiqué lors de la cérémonie de signature de la convention de financement.

« Nous sommes passés par la sélection des projets, le renforcement de capacités jusqu’à la signature des conventions aujourd’hui entre le FNDASP et les deux sous-projets retenus dans la région de Louga », revenant sur le processus ayant abouti à la signature de cette convention de financement.

Cette dernière consiste en « un fonds de résilience » pour aider les agriculteurs et éleveurs à faire face aux changements climatiques.

Dans le cadre de cette initiative, 10 projets ont été choisis dans sept régions du Sénégal pour un financement total de 367 millions 585.225 francs CFA, au bénéfice des communes de Oudalaye (Matam), Ngoye (Diourbel), Djilor (Fatick), Kayemor (Kaolack), Kathiote et Sagna (Kaffrine), Koussanar et Koulor (Tambacounda), Barkédji et Thièl (Louga).

Les deux projets d’élevage (embouche) de Barkédji et Thièl vont bénéficier d’un financement total de 72 millions 214.275 FCFA, soit quelque 37 millions pour l’un et « plus de 34 millions » pour l’autre, a expliqué M. Faye.

Le directeur exécutif du PNDASP a rappelé qu’il avait été retenu d’adopter « une démarche inclusive » la mise en œuvre de ce projet. « Ce qui reste à faire, a-t-il dit, c’est de mettre en place les ressources et de commencer l’exécution du projet ».

« Le grand défi, c’est de faire en sorte de réussir ce projet à travers l’accompagnement des structures techniques, les services de l’environnement. Ils doivent travailler en synergie pour arriver à un résultat », a-t-il insisté.

Pour Jean Charles Faye, un autre « défi est que le projet puisse permettre d’avoir des ressources additionnelles pour financer d’autres sous-projets. Cela va avec les principes de durabilité qui sont recherchés à travers ces projets-pilotes ».

L’adjoint au gouverneur chargé du développement, Souleymane Ndiaye, qui a présidé la signature de cette convention de financement, a demandé aux bénéficiaires de « saisir cette opportunité pour développer leurs terroirs avec les activités qu’ils vont mener ».

Il a exhorté les services techniques à accompagner ces projets, à l’ère de de la gestion axée sur les résultats. « Chaque franc utilisé doit produire un résultat et pour cela il faudra un suivi et un accompagnement », a-t-il indiqué.
APS

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