Fausses informations sur les deux militaires disparus : la famille de Didier Badji dépose une plainte contre Ameth Suzanne Camara

La famille de Didier Badji a déposé le vendredi 09 décembre, au cabinet du doyen du juge es, une plainte visant plusieurs personnes dont Amath Suzanne Camara du réseau des enseignants de l’APR et Bah Diakhaté. Les délits visés sont une atteinte à l’image, à la respectabilité, à l’honorabilité et au professionnalisme d’un agent de l’État et la diffusion de fausses nouvelles. Une autre personne visée par la plainte est le «titulaire du compte Facebook «Baatou Deugue», pour les délits d’atteinte à l’image, à la respectabilité, à l’honorabilité et au professionnalisme d’un agent de l’État, et la complicité de diffusion de fausses nouvelles…


Cette plainte rendue publique par Me Khoureychi Bâ, un des avocats de la famille du disparu indique : «D’ordre et pour le compte de Monsieur Moïse Badji, né le 3 mars 1965 à Ziguinchor, résidant en Allemagne, de la famille et des proches de l’adjudant-chef Didier Badji, gendarme en service à l’Inspection générale d’État, une plainte avec constitution de partie civile a été déposée ce matin au cabinet du doyen des juges. Cette plainte est formulée à l’encontre des sieurs Amath Suzanne Camara, Bah Diakhaté, le titulaire du compte Facebook répondant au pseudonyme Baatou Deugue et X…

Le samedi 19 novembre 2022, la famille Badji et ses proches ont eu écho de la disparition de leur fils, frère et cousin Didier Badji qui serait en compagnie du sergent Fulbert Sambou en service à la Direction des renseignements militaires. Cette rumeur prenait forme au fur et à mesure jusqu’à l’officialisation de la nouvelle par Monsieur le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors-Classe de Dakar le mardi 22 novembre 2022 ». De poursuivre : «Dans le désarroi, car n’ayant pas d’autres nouvelles que ce communiqué de presse du chef du parquet de Dakar, la famille Badji constatera avec effroi que c’est à partir de ce moment précis que des personnes bien identifiées ont choisi de se manifester de la plus hallucinante des manières. En effet, le surlendemain même du communiqué du Procureur de la République, c’est-à-dire le 24 novembre 2022, ces individus démontraient déjà avec emphase un niveau élevé de connaissance du dossier en ne se gênant pas le moins du monde de confesser qu’ils étaient dans le secret des dieux. Ils feront leur la problématique de la disparition des deux sous-officiers de l’Armée et de la Gendarmerie en avançant des informations qui, à n’en pas douter, et pour dire le moins, ont semé le doute et la confusion sur la démarche du parquet et surtout nourri des soupçons légitimes sur les responsabilités à un niveau insoupçonné de l’appareil d’État».

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