Dans la région de Fatick, faute d’établissement proche, des élèves doivent parcourir entre 4 et 7 km pour se rendre en cours, quel que soit le temps.
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En 2017, trois collèges publics de ce genre ont vu le jour dans la région de Fatick. Un rêve encore inachevé pour les villageois de Mbelonggouth, de Khondiogne ou de Nakhama, qui redoutent pour l’heure l’arrivée de la chaleur. « En avril, on bat des records dans la région. Nos enfants devront rentrer alors que le soleil sera à son zénith, parfois sous des températures qui frôlent les 40°C », se désole Baabou Faye, le père d’Aïssatou.
Par Salma Niasse – lemonde.fr/afrique