Exercice de tirs en mer au large de Dakar dans la zone Alpha : la marine nationale «se prépare au pire»

Dans le cadre de sa mission régalienne de sécurisation des personnes et des biens, les Armées sénégalaises ont pris les devants pour « se préparer au pire », en perspective de l’exploitation prochaine des ressources pétrolières et gazières. Samedi dernier, elles ont bouclé, par des tirs en haute mer, une série d’exercices initiés depuis le 15 décembre sur terre, en mer et dans l’air. 

La Marine nationale a conduit dans la période du 15 au 18 décembre 2021, un exercice de groupe dénommé « TAGAAT 121 » au large de Dakar. Cet exercice auquel participent les Eléments français au Sénégal comporte une phase de débarquement à Ngazobil, une action à terre avec l’Armée de l’Air et une séance de tirs en formations.

La Marine nationale a décidé d’embarquer des journalistes le dernier jour de l’exercice pour leur faire vivre en direct. Un aller-retour à bord d’un navire de la Marine nationale. Zone Alpha est le théâtre, pour faire face aux différents cas de menace qui peuvent être dû à l’exploitation des ressources naturelles du pays comme le pétrole et le gaz. Cinq bateaux de guerre lourdement armés et un hélico avec leurs éléments et matériel au complet ont été mobilisés pour les besoins de la cause. Tous les exercices proposés ont eu un point commun : la simulation de la présence d’un groupe terroriste qui tente de déstabiliser le pays en passant par les îles.

« Il n’y a ni fatalité ni malédiction du pétrole et des ressources si la volonté politique existe », déclarait le Chef de l’État, Macky Sall, lors de l’ouverture, jeudi dernier, du sommet du bassin sédimentaire de la Mauritanie, du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et de la République de Guinée (MsgbcOil, Gas& Power Summit). Pour matérialiser cette volonté, l’Armée nationale a sorti la grosse artillerie pour se préparer à toute attaque en haute mer perpétrée par les terroristes.

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