Le camp de la majorité et l’opposition n’ont pu accorder leurs violons sur le montant de la caution à verser par les différentes candidatures aux prochaines élections législatives du 31 juillet prochain. «Il n’y a pas de consensus sur le montant», a ainsi déclaré Mme Ndella Madior Diouf, chef du 300ème parti, celui de la Réconciliation nationale pour l’unité africaine, au sortir de la rencontre tenue hier, vendredi par le ministre Antoine Diome avec les partis, coalitions et candidats indépendants.
Si l’opposition exige le strict minimum, la majorité, de son côté, estime qu’il faudrait relever encore la barre. Après avoir été admise dans la salle pour écouter le discours du ministre de l’Intérieur, la presse a été sommée de quitter les lieux pour laisser les travaux se dérouler à huis clos. Après des échanges de près de deux tours d’horloge, la rencontre s’est terminée sans qu’il ait pu y avoir de consensus entre la majorité présidentielle, qui a proposé une caution de 15 millions, contre les 5 millions proposés par l’opposition.