El Hadji Oumar Youm prône un consensus national pour combattre les accidents

Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, El hadj Oumar Youm, a plaidé lundi en faveur d’une synergie des acteurs du secteur en vue de bâtir un consensus national sur l’obligation de combattre l’insécurité routière, insistant sur la nécessité de mettre chaque acteur devant ses responsabilités. 
« Tous les acteurs du transport doivent tous œuvrer ensemble à bâtir un consensus national autour de l’impératif de combattre l’insécurité routière en mettant chaque acteur devant ses responsabilités », a-t-il déclaré. 

 

El Hadj Oumar Youm s’exprimait lors d’un atelier national de concertation sur la sécurité routière, dont le thème porte sur « Sécurité routière : Bilan et perspectives ». 
« Il s’agit de définir une nouvelle orientation nationale qui servira d’axe stratégique pour donner des réponses adéquates sur la question lancinante de l’insécurité routière », a-t-il expliqué.
« Cet atelier, a-t-il ajouté, devrait donc ouvrir une nouvelle politique dans notre ambition collective de garantir durablement la sécurité routière ». 
Dans cette perspective, il a évoqué les mesures prises par les pouvoirs publics, comme le renforcement du contrôle routier avec le déploiement de la brigade mixte, la modernisation de la gouvernance du permis de conduire, le renforcement du dispositif de contrôle technique, les efforts faits pour intensifier l’éducation et la sensibilisation en sécurité routière.
Avec ces initiatives, selon lui, le Sénégal amorce un virage décisif dans la lutte contre la sécurité routière qu’il convient d’aborder avec engagement, rigueur et pragmatisme. 
« Il faut améliorer notre arsenal législatif et réglementaire à travers l’actualisation de nos textes notamment le code de la route, la loi d’orientation sur les transports terrestres », a-t-il aussi indiqué. 
De son côté, Seydou Diouf, le président des parlementaires pour la sécurité, a déploré le comportement de certains chauffeurs, du piéton qui ne traverse pas sur des passages cloutés et celui de l’agent de sécurité qui laisse passer des camions en surcharge.
« On doit se focaliser sur le facteur comportemental et améliorer la sécurité des véhicules et surtout adapter notre dispositif normatif au nouveau contexte de normalisation des routes si on veut diminuer simultanément les risques d’accident sur les routes », a-t-il notamment suggéré.
« Avant ils (les chauffeurs) nous disaient que les accidents sont nombreux parce que les routes ne sont pas bien faites alors que nous avons aujourd’hui des routes modernisées et des autoroutes », a-t-il fait remarquer.

 

 

  APS 

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