El Hadji Ibrahima Mbow président de « l’Union citoyenne Bunt-bi », déplore l’absence d’infrastructures à Matam

Le président de « l’Union citoyenne Bunt-bi », El Hadji Ibrahima Mbow, a déploré l’absence d’infrastructures dans la région de Matam. M. Mbow et les militants de son parti ont organisé, mercredi dernier, une caravane à Ourossogui, à Matam et dans d’autres localités du département.

« L’Union citoyenne Bunt-bi », liste engagée aux élections législatives dans le département de Matam, a organisé, mercredi dernier, une caravane dans le département de Kanel. Cette coalition a démarré sa campagne à Kaolack d’où est né la tête de liste nationale Théodore Chérif Monteil, puis à Fatick, à Guinguinéo, dans le Sénégal oriental, avant d’arriver hier à Matam. Ici, ils ont organisé une caravane à Ourossogui et Matam et dans d’autres localités du département.

A Matam, a souligné M. Mbow, « nous avons appris beaucoup de choses, notamment le niveau de détresse et de pauvreté des populations ». S’agissant des infrastructures, il estime que cette partie du Sénégal est oubliée à cause de la vétusté des routes. « Entre Tamba-Goudiry-Bakel-Ourossogui, c’est le calvaire », a regretté le président de « l’Union citoyenne Bunt-bi », tout en s’interrogeant sur les résultats des politiques publiques. « Cet échange avec les populations nous a permis d’avoir un vivier de connaissances et d’informations pour qu’une fois à l’Assemblée nationale, on puisse affecter les ressources aux priorités nationales », a-t-il plaidé. Sa conviction est que la réhabilitation de la route N°2 Ndioum-Ourossogui-Bakel-Tamba est une « sur-priorité ». « Qu’est-ce que les députés de la localité ont-ils fait au cours de la 12e législature » ? s’est interrogé M. Mbow avec regrets.

Le premier acte que vont poser les députés de son parti une fois à l’Assemblée nationale, selon M. Mbow, sera de voter des lois qui vont déterminer les priorités nationales en affectant les ressources nationales à ces priorités. « Certes, il y a des choses qui ont été faites, mais c’est trop lent. Il faut que cela change. Nous voulons une Assemblée nationale proche des populations, experte, citoyenne ». J’ai beaucoup d’enthousiasme et beaucoup d’optimisme pour nous », a-t-il indiqué.

Les députés ne doivent pas être, de l’avis du président de « l’Union citoyenne Bunt-bi », « ceux du président de la République encore moins du gouvernement ». Pour lui, « si l’exécutif prend des lois favorables à l’intérêt général des populations, ils se battront pour qu’elles passent. « Nous allons nous-mêmes concevoir des lois pour l’intérêt des populations. Les députés doivent être au service exclusif des populations », a-t-il assuré, tout n’étant pas « idéalistes ». « Nous ne disons pas qu’avec un mandat de cinq ans qu’on va régler tous les problèmes. La vocation de l’Assemblée nationale est de voter des lois et de faire des amendements », a rappelé El Hadji Ibrahima Mbow. La nouvelle constitution du Sénégal permet, a-t-il rappelé, à tous les députés de contrôler l’action gouvernementale. « La destination des ressources publiques doit être clarifiée, identifiée, expliquée et partagée. Les populations doivent s’approprier tout cela », a-t-il soutenu. Concernant le retrait des cartes d’identité et d’électeurs biométriques, M. Mbow a déploré le faible taux noté dans certaines localités comme Ranérou, Touba etc. Sa conviction est qu’avec la technologie, on devrait dépasser toutes ces procédures d’inscription, de confection des cartes d’identité biométriques.

 

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