Ce samedi matin, un fait malheureux a frappé la communauté de Fatick avec l’affaissement d’une portion du pont de Simal, plongeant le village dans un état de désarroi total.
Cette catastrophe a sérieusement compromis l’accessibilité des habitants, suscitant une profonde inquiétude au sein de la population locale.
Les témoignages recueillis sur les lieux de l’incident reflètent l’ampleur du désastre. Cheikh Ngom, acteur du développement communautaire, exprime ses préoccupations au micro de PressAfrik : « Pour le moment, nous sommes confrontés à une marée basse, mais je vous préviens, si la marée monte, le sable va se dissoudre et nous risquons de ne pas pouvoir traverser. »
Le pont, érigé en 2004 par Woodvision, avait pour vocation de répondre aux besoins essentiels de la communauté. À l’époque, l’entreprise avait identifié les difficultés rencontrées par les enfants pour se rendre à l’école en raison des problèmes de traversée. Initialement, Woodvision avait proposé la construction d’un autopont pour les piétons, mais les habitants locaux avaient insisté pour un élargissement du pont afin de permettre le passage des véhicules et des charrettes.
Cheikh souligne avec amertume : « Il est important de noter que ce pont a été érigé avant l’acte 3 de la décentralisation. À présent, nous sommes véritablement dans une situation désespérée. Si rien n’est fait d’ici lundi, nos enfants pourraient être privés d’éducation. Et en cas de marée haute, le pont sera totalement coupé, aggravant encore notre isolement. »
Face à cette crise majeure, les habitants lancent un appel pressant aux autorités étatiques pour une intervention immédiate afin de mettre fin à leur calvaire. Ils implorent des solutions rapides pour rétablir l’accès vital à leur village et garantir la sécurité de tous.